Critique de l'anti-complotisme institutionnel
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Des idéologues prétendent défendre l'esprit critique alors qu'ils le combattent.
Pour protéger leurs croyances irrationnelles, ils qualifient les sceptiques de complotistes.
Ce sont principalement :
- des racistes qui se prennent pour des laïques (Pierre-André Taguieff, Caroline Fourest...)
- des militants anti-science qui prétendent la défendre (Gérald Bronner, la Tronche en Biais...)
Ils sont relayés par des éditocrates qui se prennent pour des journalistes (Alain Duhamel, Laurent Joffrin...)
Au lieu de démontrer l'hypothèse qu'ils défendent, ils demandent aux sceptiques de démontrer qu'elle est fausse.
C'est du renversement de la charge de la preuve.
Quand un gouvernement nous demande de le croire, c'est à lui d'apporter des preuves convaincantes.
- Certains croient tout ce qu'ils lisent sur internet, d'autres croient tout ce qu'ils entendent au JT
- Le sceptique doute d'un truc pas démontré, le conspi croit un truc fantaisiste
- C'est démontré si les spécialistes du domaine concerné sont convaincus
- Les dérives de l'anti-complotisme
- Les différences entre le complotisme et le scepticisme
- Le rapprochement entre les racistes et les militants anti-science
- Le renversement du sens des mots
- Certains pensent que ce débat "détourne des vrais problèmes"
- Frédéric Lordon et l'association Acrimed, à propos de l'anti-complotisme