Gérald Bronner

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Le sociologue Gérald Bronner est membre du comité de parrainage de l'AFIS (une association qualifiée de lobby pro-OGM par un ancien membre de son Comité scientifique) et a fait partie du conseil d’orientation scientifique d’Areva. Il s'efforce de convaincre l'opinion que ceux qui se méfient des OGM, du gaz de schiste, et du "progrès technique" en général sont des crédules, des croyants. D'après Mediapart, il s'inscrit dans une perspective scientiste, et il incarne "une pratique du savoir au service d’une démocratie technocratique peu soucieuse de justice sociale".


Il s'interroge dans son livre La Planète des hommes : "Qui sait si telle recherche sur tel OGM aujourd'hui ne permettra pas de découvrir des formes d'organismes végétaux compatibles avec un voyage interstellaire ?". D'après lui, les risques sanitaires sont très exagérés, le principe de précaution est utilisé de façon abusive, et les lanceurs d'alerte sont des farfelus. Voici l'une de ses conférences devant des représentants de l'industrie pharmaceutique, ou celle-ci donnée pour des semenciers. Il défend aussi le transhumanisme.


L'universitaire Fabrice Flipo a répondu sur Slate.fr à son livre La démocratie des crédules. La thèse de son livre Le Danger sociologique a été critiquée par Mediapart, par Acrimed, par le sociologue Gilles Bastin, par Frédéric Lordon (voir également cette courte vidéo ainsi que celle-ci). Le journaliste Stéphane Foucart a démontré dans Le Monde que le sociologue préféré des industriels (et invité dans tous les médias) était lui-même victime de certains travers qu'il reproche à d'autres.




Sur le "complotisme", Gérald Bronner conseille les sites Hoaxbuster et Conspiracy Watch, qui n'ont aucun doute sur l'assassinat de Kennedy, signe d'une certaine forme de crédulité. Le sociologue Pierre-André Taguieff (dont il dit être l'ami), y voit quant à lui un "complot réel qui semble probable". M. Bronner qualifie également de croyants ceux qui ne partagent pas ses certitudes sur le 11 Septembre. Il part du principe qu'il n'y a aucun doute à avoir, et arrive rapidement à la conclusion que ceux qui ont besoin de preuves afin de croire à la thèse du complot organisé par al-Qaïda se laissent en fait manipuler par des biais cognitifs.


Voici le premier article que nous lui avons consacré => 11-Septembre : Gérald Bronner ou le côté obscur de la sociologie (cet article ne lui a visiblement pas plu).


Nous avons ensuite essayé de comprendre ce qui le pousse à croire à la pseudo-science du NIST.


Il reconnait lui-même qu'il ne s'intéresse pas au débat sur le 11 Septembre. Il s'est simplement rendu compte qu'en développant une analyse pseudo-sociologique pour défendre l'hypothèse de l'administration US, il était régulièrement invité dans des médias, et se servait ensuite de sa notoriété pour défendre le "progrès technique" (OGM, gaz de schiste...). Pour essayer de discréditer ceux qui contestent ses croyances sur le 11 Septembre, il cherche à faire un lien entre le complotisme et djihadisme, mais ce parralèle ne tient pas d'après Romain Caillet et Nicolas Henin. Il prétend lutter contre le fanatisme, mais il ne parle pas de celui de Bush (il se rêvait en bras armé de Dieu) qui a contribué à faire des centaines de milliers de victimes.



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