Philippe Val

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Philippe Val a été le directeur de Charlie Hebdo de 1992 à 2009, puis directeur de France Inter jusqu'en 2014.

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Il cherche depuis plus de 10 ans à empêcher tout débat sur le 11-Septembre, en utilisant la méthode habituelle qui consiste à mettre dans le même panier les sceptiques qui ne sont pas convaincus par la thèse présentée par l'administration US, et ceux qui défendent une des thèses alternatives (dont certaines sont effectivement aberrantes). Il n'a jamais signalé la moindre erreur parmi les arguments qui font consensus chez les sceptiques, et n'a pas donné de raison satisfaisante de croire aux explications de l'administration Bush. Il s'agit donc d'une forme de crédulité, de croyance. Philippe Val défend un dogme.


Philippe Val est tellement obnubilé par la lutte contre l'islam radical qu'il en est aveuglé, et tombe dans une forme d'idéologie qui l'empêche de se poser certaines questions. Sur le 11-Septembre, il se focalise sur les théories les plus farfelues pour ne pas avoir à étudier sérieusement le dossier. Il procède ensuite par amalgame pour essayer de discréditer la majorité de citoyens qui a des doutes et qui aimerait que ce sujet soit traité de façon équilibrée, en donnant la parole à des sceptiques.


Pierre Haski, le cofondateur de Rue89, rappelait que Philippe Val, qui qualifie Edward Snowden de "traître à la démocratie", est "depuis longtemps proche des thèses de l’aile néo-conservatrice américaine". Signalons que Snowden s'est inspiré d'un des lanceurs d'alerte du 11 septembre. Philippe Val a également déclaré, à propos de Julien Assange, le fondateur de Wikileaks : "Vouloir la transparence, c'est vouloir la guerre".


Philippe Val a utilisé le terme "conspirationniste" contre le journaliste Denis Robert (qui a d'ailleurs fait part de ses doutes sur le 11-Septembre), et a comparé son enquête sur l'affaire Clearstream aux protocoles des sages de Sion. Rappelons que Richard Malka, l'avocat de Clearstream et de Charlie Hebdo, est "un frère" pour Philippe Val. Charb, l'ancien rédacteur en chef du journal (assassiné le 7 janvier) disait de lui qu'il était quasiment celui qui ressemblait le moins au journal et pour Luz, Val n'est plus Charlie. Il y a en fait un affrontement idéologique entre deux camps au sein du journal satirique. Daniel Leconte a réuni certains proches de Philippe Val dans un documentaire qui tente d'instrumentaliser l'esprit Charlie. Une partie de l'équipe du journal est d'ailleurs assez éloignée de l'esprit Charlie.

La "pensée" de Philippe Val est régulièrement analysée par Acrimed, LMSI, ou Politis.


Il s'en prend dans son livre "Malaise dans l'inculture" aux sociologues qui disent ce qu'il ne veut pas entendre, contrairement par exemple à Gérald Bronner qui serait "un sociologue de haut niveau", dont il admire le travail. Ce livre lui a valu les honneurs de Valeurs Actuelles et celles de l'Action Française.


Philippe Val a déclaré, à propos de ceux qui ne partagent pas sa croyance dans les explications officielles sur le 11-Septembre, et qui militent pour enquête approfondie : « Ce sont des purs criminels ! Ce sont évidemment des purs paranoïaques, c’est tout ce qu’on veut, mais en attendant ce sont des criminels, car leurs idées ne sont pas neutres, elles ont un but. »


Sa vision du monde est incompatible avec la remise en cause des explications de l'administration US sur le 11-Septembre. Il prétend que l'on sait tout, alors que de nombreuses informations essentielles sont encore classifiées sans raison.



Soirée Théma "De quoi j’me mêle : Tous manipulés?" du 13 avril 2004 sur Arte


Voir également la page consacrée à Caroline Fourest