Réponse à l'AFIS

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Debunking de l'article : "Les théories conspirationnistes autour du 11 septembre" traduit et publié dans .pseudo-sciences.org

Un article de WIKI ReOpen911.info.

Mesdames et messieurs,


Suite à la parution de l’article de Phil Mole, « Les théories conspirationnistes autour du 11 septembre », publié en 2007 par votre association, à la page 4 de la revue SPS n°279 (dernière en date), et accessible sur votre site internet, l'association francophone reopen911 (récemment constituée) souhaite vous faire part de sa réaction.


Introduction générale

Les principes de votre association se veulent de dénoncer les pseudo-sciences et sciences irrationnelles, combattre ceux qui la détournent vers des œuvres malfaisantes ou usent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques ainsi que de défendre l’esprit scientifique contre la menace obscurantiste. Pourtant, votre article consacré au mouvement pour la vérité sur le 11 septembre ne semble pas respecter cette doctrine. Pire, vous commettez l’erreur de discréditer, par une analyse approximative, amalgamée, partiale, voir parfois erronée, non fondée ou même contradictoire, l’objet des réflexions intellectuelles menées par ce mouvement.


Si nous, membres de l’association reopen911, sommes directement concernés par votre publication, c’est avant tout parce que nos objectifs et principes se lient à ceux des organismes américains de type 911truth.org, militant du « 9/11 Truth Movement », ciblés par votre article. Au-delà de notre initiative citoyenne et bénévole, rappelons-le, rigoureusement indépendante de tout mouvement politique, philosophique ou religieux, voici nos principales missions :


  • Porter à la connaissance d’un large public les informations majeures relatives aux attentats du 11 septembre 2001
  • Pallier la déficience de la presse et des médias qui, de manière générale, ne relaient ces informations que sous forme erronée et partiale, quand ils ne les omettent pas.
  • Oeuvrer pour l’établissement d’un vaste débat sur les attentats du 11 septembre 2001 dans la société et les médias, sans parti pris et en prenant en compte l’ensemble des informations aujourd’hui disponibles.
  • Mener une investigation afin de connaître au mieux la vérité sur les attentats du 11 septembre 2001 et les faits rattachés.
  • Militer pour la réouverture d’une enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 réellement indépendante et disposant de moyens suffisants.

Ainsi, vous serez en mesure de comprendre que votre travail de rédaction sur le 11 septembre constitue une entrave au mouvement pré-décrit, et plus généralement, à la vérité sur cet évènement majeur pour l’aube de ce nouveau siècle. Parce que nous luttons également contre l’obscurantisme et les entreprises charlatanesques, nous allons, selon vos principes critiques et scientifiques, vous indiquer ce qui dans votre article, peut nous apparaître comme une entreprise de désinformation.


Remarques préliminaires :

Le titre de l’article « les théories conspirationnistes autour du 11 septembre », suggère une étude objective digne d’une analyse intégrale et exhaustive des théories concernées par cette appellation, que ce soit les théories alternatives de la version officielle (LIHOP, MIHOP, HIHOP), ou la théorie conspirationniste islamiste (théorie de la surprise). La version officielle (VO) est en effet une thèse conspirationniste dans le sens où les attentats du 11 septembre seraient le fruit d'une conspiration/complot de 19 obscurs pirates de l'air, plus ou moins liés à "une nébuleuse"* appelée Al Qaida (*dixit notre ex-ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy en personne). Pourtant, il est surprenant de constater que seuls les éléments les plus controversés de la théorie alternative MIHOP seront traités et approfondis alors qu’aucune critique, analyse ou commentaire ne seront effectués envers les manquements de la version officielle.


L’auteur n’aurait-il pas eu matière à traiter avec la gestion des attaques terroristes par les autorités fédérales, la connaissance préalable des attentats par des personalités politiques et militaires de l'administration américaine, l’incompétence notoirement exceptionnelle (réitérée à quatre reprises ce jour-là) du NORAD à intercepter les avions détournés, l’identification douteuse et précoce des terroristes, l’affaire des cutters introduits sans difficultés à bord des Boeing, la prise de contrôle des cockpits, les capacités incroyables des pilotes amateurs à atteindre les cibles selon les trajectoires décrites, les compétences de pilotage de Hani Hanjour, de même qu'avec l'organisation et la gestion des attaques depuis une lointaine grotte afghane à Bora-Borah ?


S'il existe un point sur lequel chacun peut s'accorder, c'est bien que, quels qu'en soient les auteurs et complices éventuels, un complot est vraisemblablement à la base des attentats du 11 septembre, tout comme la presse a bien parlé d'un complot lorsque fut déjoué celui qui devait amener des dizaines d'avions à exploser en vol. Tout ceci, non pour chicaner sur du vocable, mais plutôt pour insister sur l'insignifiance et le caractère caricatural, erroné et irrationnel du langage formaté qui sert de tentative de marginalisation et d'injure permanente envers le mouvement pour la vérité et dont les termes "conspirationniste" ou "complotiste" sont les plus évidentes manifestations. Pour information, le terme « conspirationniste » est un néologisme à user avec toute la modération qu’il se doit lorsque l'on souhaite s'exprimer dans un français correct.


Analyse de l’article :

Introduction du traducteur Yann Kindo :

Présentation succincte du mouvement :

"Les thèses conspirationnistes autour du 11 septembre postulent que les attentats ne seraient pas ce que l’on croit communément – une opération terroriste liée à Al-Quaeda – mais une gigantesque manipulation opérée par un secteur du complexe militaro-industriel états-unien cherchant à faire avancer ses intérêts propres."


Les thèses conspirationnistes se basent avant tout sur les incohérences et lacunes relevées dans la version officielle pour remettre en cause la croyance qu’elle constitue car, ne l’oublions pas, c’est bien la théorie gouvernementale qui pose le postulat de la culpabilité de Oussama Ben Laden. De même, elle est loin d'apporter l'ensemble des preuves pour :


  • L'implication de Saddam Hussein dans les attentats du 11 septembre et le terrorisme en général
  • La présence des armes de destruction massives en Irak
  • L'implication des Talibans
  • L'identité des pirates de l'air présumés
  • La présence à bord des terroristes (ni coupon d’embarquement, ni liste de passagers authentifiée, ni test ADN fiable, ni bande vidéo)
  • L'impact des avions comme cause de l’effondrement des Tours Jumelles
  • L'effondrement des Tours jumelles comme cause de l'effondrement de la Tour du WTC7
  • La présence d'un avion de type Boeing 757 dans le pentagone
  • Le fait que les opérations boursières suspectes n'étaient pas des délits d'initié
  • L'impossibilité pour la sécurité aérienne de stopper les avions
  • L’absence d’avertissements préalables

Présentation succincte des oppositions au mouvement :

"Ces thèses sont pratiquement nées en France, avec la publication en 2002 du livre très médiatisé de Thierry Meyssan, qui expliquait qu’aucun avion ne s’était écrasé sur le Pentagone. Ces thèses ont été rapidement réfutées et décrédibilisées par une contre enquête de deux journalistes de Libération [...]"


Thierry Meyssan a eu le mérite de soulever, le premier, le problème concernant le Pentagone même s'il n'a pas réussi à le résoudre, ce qui est compréhensible compte tenu du peu d'éléments à sa disposition à cette époque-là.


Les deux auteurs de cette contre-enquête, Guillaume Dasquié et Jean Guisnel, ont principalement dénigré et attaqué la personne de Thierry Meyssan, rendant, sur le fond, le contenu de leur livre « l’effroyable mensonge » relativement pauvre d’argumentation. De plus, on peut considérer que l'enquête de Guillaume Dasquié et Jean Guisnel, qui date de 2002, est aujourd'hui dépassée du fait des éléments nouveaux que nous avons à notre disposition, comme l'exemple de la vidéo du crash sur le Pentagone publiée en 2006. Il est à noter que Guillaume Dasquié semble actuellement regretter ce livre et qu'il tend à changer de position quant à une partie de ce qu’il y a déclaré (source ?).


Généralisation de la méthode d’investigation caractéristique de Meyssan :

"[…] le « travail » de Meyssan, libre de documents trouvés sur le Net ne répondait même pas aux critères minimaux de la démarche journalistique, tels que l’enquête de terrain visant à confronter les différents témoignages. Cette mode conspirationniste n’a depuis cessé de se développer aux États-Unis, avec de nouvelles affirmations fantaisistes relatives cette fois-ci aux attentats de New York sur le World Trade Center."


Son travail est largement issu de sources officielles et d’informations de grands médias. De fait, l’enquête sur le terrain, bien que formelle dans une démarche journalistique, ne parait point, dans l’absolu, indispensable au bon traitement de l’information. Entendons nous bien, nous n’encourageons pas les journalistes à enquêter à distance, nous préconisons seulement l’idée d’un traitement rigoureux et réaliste des faits et informations disponibles. En d’autres termes, ce n’est pas parce que Meyssan ne s’est pas déplacé qu’il a commis des erreurs, mais plutôt parce qu’il a orienté sa démarche et tronqué son investigation (dans la recherche des débris sur la pelouse du pentagone ou dans la confrontation des témoignages par exemple), rendant son interprétation des évènements plus ou moins erronée.


D'autre part, le fait de se documenter sur un évènement à partir des informations disponibles au grand public, notamment par l’intermédiaire du puissant médias que représente internet, ne constitue en rien une mode conspirationniste. Chaque individu est libre de s’informer et de se forger une opinion sur un sujet tel que le 11 septembre, fut-il controversé ou non. Pour ce qui est de qualifier des affirmations de fantaisistes, l'affirmer ne suffit pas. L’auteur n’a-t-il pas trouvé le temps et/ou l’énergie de développer en quoi elles étaient fantaisistes ?


Amalgame sur l’appartenance socio-politique du mouvement :

"Lorsqu’en décembre 2006 le mensuel Le Monde Diplomatique a publié un article d’un journaliste d’extrême-gauche états-unien dénonçant le ridicule de cette nouvelle variante de la théorie du complot [2], il a essuyé de la part d’une fraction de son lectorat une flambée de lettres de protestations et de désabonnements comme il en avait rarement connu dans son histoire, preuve que ce type de démarche intellectuelle est aujourd’hui vivace dans certains milieux.


Ce type de démarche intellectuelle visant à adopter un esprit critique sur l’évènement historique, majeur et stratégique pour notre société qu’est le 11 septembre 2001, à utiliser sa liberté de citoyen pour accéder à la vérité, à enquêter personnellement ou collectivement en utilisant ses propres raisonnements pour lier des éléments et des informations entres-elles lorsque celles-ci sont tronquées, censurées ou non traitées par les médias ou les autorités responsables, à remettre en cause certaines affirmations officielles aberrantes ou non prouvées, à envisager une explication alternative des faits dans un cadre de logique et de rationalité et à protester ou se manifester en cas de désaccord intellectuel et/ou idéologique, n’est caractéristique d’aucun milieu politique ou sociologique particulier.


Par ailleurs, la référence de l'auteur à un article "d’un journaliste d’extrême-gauche états-unien dénonçant le ridicule de cette nouvelle variante de la théorie du complot" (publié par le Monde Diplomatique) qui évoque un témoin ayant vu les visages effrayés des passagers dans un Boeing volant à près de 800 km/h, est suffisante pour se demander si cet article répond, pour paraphraser l'auteur, "aux critères minimaux de la démarche journalistique, tels que l’enquête de terrain visant à confronter les différents témoignages." Ne sommes-nous pas en droit de qualifier ainsi un tel témoignage d'"affirmations fantaisistes" ? Visiblement, l'auteur exerce un sens critique à géométrie variable selon que les uns ou les autres défendent ou s'interrogent sur la VO.


Discréditation du mouvement :

"Parce que ces modes de pensée, malgré leur apparence d’hyper-scepticisme, reposent notamment sur une sélection partiale des sources, un rapport très particulier à la preuve et une volonté de croire qui font écho aux démarches des pseudo-sciences, nos confrères états-uniens de Skeptic [3] ont publié en 2006 un dossier spécial sur le sujet, dont nous a avons repris et traduit un article intéressant et probablement sans équivalent en langue française."


Ces modes de pensées, grâce à un scepticisme raisonnable et non pas démesuré comme sous entendu, pointent les défaillances et les illogismes de la VO afin d’éclaircir les points obscurs de cette dernière dans la volonté de découvrir, à terme, la vérité. L’ensemble des sources et informations relatives au sujet traité par le mouvement sont, sans exceptions, retenues et exploitées, à l’inverse de moult informations ignorées, censurées, voir parfois détruites par les autorités fédérales. Contrairement à l'accusation de sélection arbitraire faite à notre mouvement, ceci par une minorité de personnes méthodiquement peu rigoureuses, nous clamons notre désir d’objectivité et d’impartialité dans le traitement de l’information.


Valorisation de la réfutation du mouvement :

"En effet, ce texte aborde la réfutation des théories conspirationnistes sous un angle qui n’est plus seulement celui de la cohérence globale d’un point de vue géopolitique ou tout bêtement logique, mais à partir d’un examen systématique des allégations d’ordre scientifique, notamment sur le plan de la physique et de l’ingénierie des bâtiments. Merci à Skeptic de nous avoir autorisés à traduire et reproduire ce document, ainsi que l’intéressante iconographie qui l’accompagne"


L’insinuation d'incompétence qui tend à discréditer les analyses physiques et scientifiques des évènements par le « 9/11 Truth Movement » est mensongère. S'il est sous entendu que les contestataires de la théorie officielle n’ont aucune qualification scientifique et technique, que ce soit en ingénierie, mécanique ou architecture, nous tenons à réfuter ce postulat. En effet, de nombreux experts scientifiques interrogés sur le sujet contribuent, de façon ouverte, au traitement des informations pour le développement des thèses alternatives, et d’autres participent en gardant un anonymat plus prudent au vu de la caricature inconditionnelle de ces thèses.


L'examen prétendument systématique des allégations d’ordre scientifique par l’auteur de l'article est une affirmation trompeuse. Cet examen s’avère orienté, sélectif, confus et/ou non fondé, ce que mettra en lumière notre modeste analyse.


L’effondrement des bâtiments 1 et 2 du World Trade Center :

Initiation aux théories du complot :

"Une grande majorité des discussions et du matériel de propagande de l’organisation est relative à la chute des Bâtiments 1 et 2. Mais, comme ce matériel le montre, 911truth.org ne croit pas la version officielle selon laquelle les dommages décisifs infligés au WTC se sont produits lorsque deux avions détournés par des terroristes se sont écrasés sur les tours. Au lieu de cela, ils prétendent que les tours sont tombées suite à une démolition contrôlée, planifiée au préalable par le gouvernement des États-Unis."


Cette argumentation introductive prépare le lectorat de Phil Mole aux idées avancées par ceux qu'il nomme les "conspirationnistes". Le terme de "propagande" qu'il accole au mouvement, bien qu'étant utilisé à juste titre d'après la définition de ce terme, est perçu dans le langage courant comme de la désinformation, historiquement complémentaire de la censure et utilisée en guise de manipulation dans des intérêts politiques et idéologiques. Ce terme pourrait ainsi être également employé pour qualifier les discours officiels, mais là n'est pas notre rôle. Contentons nous simplement de sa proscription à l'égard du mouvement pour la vérité sur le 11 septembre car son utilisation à son encontre démontre un certain parti pris.


Remarquons ensuite l'apparition des premières approximations. En effet, les dommages infligés au WTC1 et WTC2 par la collision des Boeing n'étaient pas suffisants, à eux seuls, pour engendrer l'effondrement des tours jumelles, sans quoi elles se seraient effondrées immédiatement à la suite de l’impact. La structure sommitale jouant un rôle majeur dans la redistribution des charges statiques entre le noyau central, constitué de 47 poteaux d’acier profilés en section rectangulaire et le tube externe de 240 poteaux d'acier, profilés à section carrée solidarisés par plaques boulonnées, les dommages mécaniques n’ont eu que pour effet de rééquilibrer la charge opérationnelle des tours selon un nouvel état statique. Le terme "décisif" est donc mal adapté, l'action incendiaire étant, selon les variantes officielles, le véritable facteur déterminant, responsable de la mise en ruine des édifices.


Problématique de la chute verticale du bloc supérieur des tours du WTC1 et WTC2 :

"911truth.org affirme que si elle avait été effectivement heurtée par un avion, la structure métallique des bâtiments du WTC aurait dû fournir au moins une résistance minimale au poids des étages supérieurs, obligeant la structure en chute à culbuter d’un côté plutôt que de s’écraser tout droit vers le bas."


L’argument proposant une chute sur le "côté" plutôt que verticalement des étages supérieurs aux niveaux endommagés, fut principalement avancé suite à l'observation de la torsion des 34 étages supérieurs de la tour sud (WTC2) lors de son effondrement, mettant en jeu la conservation de la quantité de mouvement ainsi que celle du moment angulaire. La compréhension de la torsion de ce bloc est alors révélatrice de la résistance des étages inférieurs qui, s'ils avaient opposé une force de réaction suffisante, auraient entrainé le basculement de l’ensemble des 34 étages à l'extérieur de la base de l’édifice. L’effondrement vertical dispensé de torsion majeure du bloc supérieur de la tour nord (WTC1) reste néanmoins plus discutable quant à la possibilité que ce bloc se renverse latéralement. La force de gravité agissant verticalement sur celui-ci, l’issue la plus évidente reste la chute verticale. Mais les dégâts provoqués par les avions étant asymétriques et les étages inférieurs intacts, il n’est pas fantaisiste de penser que ce bloc puisse être lui-même dévié par la résistance irrégulière des étages inférieurs. Or, cette résistance manifestement très faible correspond aux comportements structurels de bâtiments victimes de démolitions contrôlées, d'où l'acceptation de cette idée par le groupe 911truth.org.


Généralisation argumentaire sur la fusion de l’acier :

"Ils expliquent ensuite que les incendies causés par le carburant en feu provenant des avions qui s’étaient écrasés n’ont pas pu provoquer l’effondrement puisque le carburant des avions brûle à une température de 1500 degrés Fahrenheit [816 ° Celsius], alors que pas moins de 2800° Fahrenheit [1538° Celsius] sont nécessaires pour faire fondre l’acier."


L'auteur, bien que relativement soigneux dans la formulation de ses pensées, émet une déduction non représentative de l'argumentation des membres du mouvement pour la vérité sur le 11 septembre. Le fait est qu'il se base sur les dires "à priori invérifiables", de certains adeptes de 911truth.org pour les généraliser, plus ou moins explicitement, à la logique des personnes ouvertes à la thèse de la démolition contrôlée. Il affirme ainsi que ces derniers déduisent, à partir du fait que les températures atteintes par les incendies sont insuffisantes pour faire fondre l'acier constituant les poutrelles de soutien des structures, qu'il est impossible que les tours du WTC se soient effondrées suite à l'incendie. L'auteur informera ultérieurement le lecteur que l'acier s'affaiblit avant d'atteindre sa température de fusion, argument qu'il exploitera de façon à démontrer la possibilité que la température des incendies eut été suffisante pour provoquer la rupture des étages impactés. De cette façon, il laisse implicitement sous-entendre que les défenseurs du « Truth Movement » ignorent cette information. Ce qui bien entendu, n'est pas le cas. Nous détaillerons ultérieurement les faits annexes laissés dans l'ombre du champ descriptif de l'auteur.


Rejet de l’hypothèse d’une démolition contrôlée :

"Tout d’abord, examinons les aspects semblables de l’effondrement des tours du World Trade Center et de l’effondrement de bâtiments détruits lors de démolitions planifiées. Dans les démolitions contrôlées, les charges explosives affaiblissent ou brisent tous les points porteurs de la structure en même temps. Par conséquent, une fois que la chute commence, toutes les parties du bâtiment sont simultanément en mouvement, en chute libre vers le sol. Pourtant, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé lors de la chute des bâtiments du WTC. Regardez attentivement les films des chutes, et vous constaterez que les parties des bâtiments situées au dessus des points d’impact des avions commencent à tomber d’abord, alors que les parties les plus basses des bâtiments ne sont d’abord pas ébranlées. Les parties des tours situées en dessous du point d’impact ne commencent à tomber que lorsque les étages supérieurs se sont effondrés sur eux. Ce n’est pas ce à quoi l’on s’attendrait si les tours s’étaient effondrées du fait d’une démolition contrôlée, mais c’est exactement ce à quoi il faut s’attendre si l’effondrement est la conséquence des dégâts causés par l’impact des avions et par les incendies consécutifs. Un théoricien du complot pourrait répliquer que les bâtiments ont été équipés en explosifs pour commencer à tomber par le haut d’abord, mais quelles sont les chances pour que ceux qui ont planifié une démolition si compliquée soient capables de prévoir les endroits exacts où les avions viendraient heurter les tours, et donc de préparer les tours pour qu’elles commencent à s’effondrer précisément à cet endroit ?"


Il est caricatural de dire que les charges explosives affaiblissent ou brisent, lors des démolitions contrôlées, tous les points porteurs de la structure en même temps. Car bien que la synchronisation des détonations donne souvent lieu à une multitude d'explosions simultanées au sein de la structure, plusieurs vagues sont nécessaires pour rompre méthodiquement les piliers porteurs de celle-ci, les premières ayant un rôle d'affaiblissement et les dernières, un rôle de rupture. Certaines démolitions contrôlées utilisant de nombreux explosifs peuvent même durer plus d'une minute, entre la première et la dernière détonation [1]. D’autres peuvent aussi s’initier non par la base de l’édifice, mais par le haut, et vers le bas [2].


De fait, l'auteur porte une affirmation gratuite et vaine visant à prouver l'impossibilité d'une démolition contrôlée d'après les observations de la chute des tours du WTC, ce sur quoi repose la suite de son raisonnement au sein de ce paragraphe. Il omet également d'évoquer les nombreuses possibilités qu'offre cette science dans la destruction de structures et ne montre aucune connaissance des multiples hypothèses pouvant expliquer cette démolition en corrélation avec les observations. Exemple :


  • De puissants explosifs en sous-sol endommagent le socle de maintien du pilier central de la tour de façon à fragiliser la structure (voir l'explosion en sous-sol intervenant dans la période du crash du premier Boeing dans la tour nord; la déflagration parvenant jusqu'au rez-de-chaussé; les dégâts des premiers étages et sous-sols; le témoignage de William Rodriguez [3], José Sanchez, Chino, Felipe David, Philip Morelli ou Salvatore Giambanco [4; la vidéo des frères Naudet).
  • Des charges de thermate sectionnent diverses poutres de soutien de façon à reporter la charge statique de la tour sur le cadre externe par le hat truss (voir la coulée pyroclastique tombant du 81ème étage du WTC2; les photographies de poutres d'acier cisaillées à 45° dans les décombres; les travaux de l'équipe du physicien Steven Jones montrant de potentielles traces de thermate dans la poussière des décombres [5]).
  • Des charges incendiaires ou détonantes sont utilisées à plusieurs niveaux des tours dans le but d'entraver la résistance des étages inférieurs à l'impact (voir les nombreuses photographies et vidéos de squibs [6], flashs, détonations [7], etc.)
  • Des explosifs sont utilisés en dernier lieu sur les poutres de maintien sur lesquelles a été transféré la charge statique des autres poutres (voir les témoignages d'explosions quelques instants avant le début de l'effondrement de chacune des tours du WTC1 et WTC2 [8], la fumée blanchâtre dégagée à l'extérieur de la base de la tour Sud [9], les relevés sismiques [10], etc.)

Ainsi, après rupture de l'ensemble ou d'une partie majeure des profilés centraux constituant le noyau, celui-ci reporte la différence de charge, s’élevant à 60% de la charge statique globale en conditions normales [11], sur les piliers de soutien externes, par l'intermédiaire du hat truss. Dès lors, le noyau central de la tour s'affaisse, entrainant l'antenne du WTC1 avec lui [12] et engendre une pression sur la structure externe jusqu'à rupture des panneaux en tube d'acier. L'effondrement commence et s'effectue en une dizaine de secondes, à une vitesse à peine supérieure à celle de la chute libre.


Concernant la soit-disant impossibilité d'anticiper les endroits exacts des impacts, nous ne pouvons que renvoyer l'auteur à son ignorance (feinte ou sincère ?) des systèmes de guidage à distance, balises radios et autres drones, dont l'existence et l'utilisation -notamment par l'armée- depuis de nombreuses années n'est pourtant pas un mystère.


Ceci n'est qu'un scénario permettant d'expliquer l'effondrement des tours par une démolition contrôlée et n'a pas la vocation d'affirmer que les choses se sont réellement déroulées de cette façon. Remarquons seulement le mutisme de l'auteur à ce propos, ainsi que certaines de ses affirmations pour le moins douteuses. Car à partir de quelles informations peut-il avancer que les parties basses de la tour ne se sont pas ébranlées avant l'effondrement ? A quel degré de certitude est-il parvenu pour affirmer cela ?


Discréditation de l’hypothèse d’une démolition contrôlée :

"La différence entre les deux effondrements peut s’expliquer par la manière dont chaque avion a heurté les bâtiments. Le premier avion a touché la tour Nord (Bâtiment 1) entre les 94e et 98e étages, et l’a heurté de plein fouet, s’encastrant quasiment directement jusqu’au cœur du bâtiment. Le deuxième avion a heurté la tour Sud entre les 74e et 78e étages, mais s’est encastré de biais, endommageant gravement tout le coin nord-est du bâtiment. Comparée à la tour Nord, la tour Sud a subi des dommages qui étaient à la fois moins également répartis et nettement plus bas dans la structure, obligeant le point affaibli à supporter plus de poids de la partie supérieure que le point de crash correspondant sur la tour Nord. Ceci explique à la fois l’inclinaison du bâtiment lorsqu’il est tombé du côté du point affaibli, et le fait que la tour Sud soit tombée la première alors qu’elle avait été touchée après la tour Nord. Encore une fois, ce scénario prend tout son sens si les bâtiments sont tombés à cause des dommages causés par les crashs des avions, mais n’en a pas beaucoup si les bâtiments sont tombés du fait d’une démolition planifiée."


L'auteur apporte ici une hypothèse plausible, accordons-le lui, dont il se sert habilement pour discréditer la thèse de la démolition contrôlée. Mais ce qu'il qualifie comme n'ayant que peu de sens, prend une tout autre signification dans le contexte du scénario développé précédemment. N'oublions pas qu'il est nécessaire d'explorer toutes les pistes envisageables lors de la recherche d'une solution à un problème.


Or, comme indiqué dans le livre de David R Griffin "11/09 la faillite des médias", compte tenu de l'impact plus excentré de la tour Sud, il y aurait moins de colonnes centrales rompues par rapport à la Tour Nord et non davantage. Et quand bien même, les colonnes centrales étaient plus épaisses aux étages inférieurs où elles devaient supporter une plus forte charge, et le noyau fut touché sur sa largeur, réduisant l'exposition de l'envergue de l'avion. A contrario, la tour nord fut impacté sur la longueur de son noyau (d'une profondeur réduite par rapport à l'angle d'incidence du Boeing) et les colonnes centrales du 80-ème étage de la tour Sud, zone de l'impact, étaient beaucoup plus épaisses que celles de la zone d'impact de la tour Nord, à son 95-ème étage ; ce qui rend leur rupture instantanée plus difficile. En d'autres termes, les dégâts causés à ce bâtiment auraient été moins massifs que ceux causés à la tour Nord, mais elle s'effondra pourtant dans un laps de temps plus court. De plus, la partie supérieure, comme le montre les vidéos amateures, se disloque dans les airs. Le problème (qui se pose également à propos de la tour Nord) est d'expliquer comment cette partie supérieure en désintégration peut faire s'effondrer les dizaines et dizaines d'étages inférieurs, à priori parfaitement intacts, à la vitesse de chute observée.


Réitération de la généralisation argumentaire sur la fusion de l’acier :

"Le 9/11 Truth Movement affirme ou sous-entend souvent que l’acier à dû fondre pour que la structure s’effondre à la vitesse d’une chute libre."


Il n’a jamais été dit que la vitesse d’effondrement visiblement proche de la chute libre s’expliquait par la fonte de l’acier. Et ce sont avant tout les médias qui ont répandu l’hypothèse de la fusion de l’acier pour cause de mise en ruine des tours en présentant les explications de plusieurs experts, professeurs d’université ou ingénieurs de structures, tel que Hyman Brown [13] ou Richard Ebeltoft [14], non le contraire. Une thèse similaire, impliquant la fonte de l’acier, fut même reprise par la revue New Scientist et Scientific American [15].


Le 9/11 Truth Movement soulignera plus tard que les températures atteintes par les incendies ne permettaient pas de porter l’acier à fusion, argument repris et répandu notamment par le film Loose Change, mais abandonné depuis la publication des travaux du NIST, signalant qu’il n’y avait, non pas fonte d’acier, mais affaiblissement de l’acier. Etant donné l’évolution de l’argumentation officielle et de ses nombreux changements et rectifications, il est normal de voir les arguments du mouvement pour la vérité sur le 11 septembre s’adapter en conséquence. De fait, une partie des informations délivrées par Phil Mole s'en retrouve aujourd'hui obsolète.


Elargissement argumentaire sur l’affaiblissement de l’acier :

"Alors que leurs estimations de la température de l’incendie du WTC varient, la plupart d’entre eux sont d’accord pour dire que la température a probablement atteint 1000° Fahrenheit [538° Celsius] et peut être dépassé les 1800° [982° Celsius]. Des flammes de cette températures seraient en peu en dessous des près de 2800°F [1537°C] nécessaires pour faire fondre l’acier, mais elles auraient été suffisantes pour profondément réduire l’intégrité structurelle du métal. Les meilleures estimations scientifiques nous apprennent que l’acier perd 50 % de sa résistance à 650°C et peut perdre jusqu’à 90 % de sa résistance à des températures de 980°C. Même si nous imaginons des températures pas plus élevées que 538°C au cours de l’incendie, nous aurions toujours des raisons plus que suffisantes pour s’attendre à un endommagement assez sévère pour déboucher sur un éventuel effondrement."


Après avoir considéré l’impossibilité que des températures aient été suffisantes pour faire fondre l’acier, l’auteur s’en remet à son simple affaiblissement par des températures moindres. Cependant, aucune distinction entre température de l’air et température de l’acier n’est entreprise. Ainsi, en admettant le postulat le plus extrême concernant les températures maximales atteintes, estimées à environ 1000°C par le NIST [16], il reste nécessaire de prendre en compte la durée de ces températures, leur portée spatiale, l’ignifugation restante des poutres d’aciers voisines, et donc, la température locale atteinte par l’acier. Généralement, ces pics de température, s’ils sont réellement atteints, sont particulièrement succincts et localisés, se déplacent en fonction du temps, et laissent derrière eux des températures atmosphériques bien plus faibles.


D’après l’hypothèse la plus favorable à l’obtention de hautes températures de l’acier, le NIST estime qu’en certains endroits, dans les étages les plus exposés, l’acier pouvait atteindre entre 600 et 675°C [17]. Mais la circonspection est ici de mise car dans ce cas, ce n’est pas l’ensemble de l’armature sur un ou plusieurs niveau qui atteint ce seuil thermique, mais seulement quelques zones localisées de quelques colonnes à un instant donné. Or, la quasi-totalité des poutres de soutien externes n’ont pas été exposées à des températures de plus de 250°C et une partie des colonnes internes ont conservé des températures ambiantes (de l’ordre de 20°C). Il faut savoir que la qualité de l’acier les constituant était plébiscité par les équipes techniques investies dans le projet à l’époque de sa réalisation, et pour cause, les coefficients de sécurité permettaient aux colonnes du cadre externe de supporter plus de 20 fois leur charge utile sans mettre l’édifice en péril, l'ensemble de l'armature (noyau de 47 poteaux et cadre extérieur de 240 poteaux d'acier) pouvant supporter jusqu'à 10 fois son propre poids [18]. En juillet 1971, la Société américaine des Ingénieurs civils (ASCE) avait d’ailleurs attribué son prix national aux concepteurs des tours, y reconnaissant "le projet d'ingénierie démontrant le savoir-faire le plus achevé et représentant la plus grande contribution aux progrès de l'ingénierie et de l'humanité" [19]. Les tours jumelles avaient aussi été réalisées avec des coefficients de sécurité tels qu'ils permettaient, selon les concepteurs, de résister à l'impact d'un Boeing 707 ou d'un C8 en pleine charge, lancé à 950 km/h : «…une telle collision résulterait seulement en dégâts locaux ne pouvant causer l'effondrement ou des dommages conséquents à l'immeuble et ne mettrait en danger ni la vie ni la sécurité des occupants hors de la proximité immédiate de l'impact »[20]. Décédé dans la démolition des tours jumelles le 11 septembre 2001, Frank Demartini, lequel dirigea le chantier de construction du WTC (Manager of WTC Construction & Project Management) avait ajouté, lors d'un entretien filmé le 25 janvier 2001, que : «…le bâtiment pouvait probablement soutenir de multiples impacts d'avions ».


Dans cette optique, et sachant que même à de hautes températures, le phénomène de conduction thermique permet de réguler la température de l'armature d'acier tel que le ferait un radiateur en fonte, et donc, de réduire les températures maximales atteintes, la réserve argumentaire de l’auteur n’en devient plus crédible. Les dits meilleurs résultats scientifiques concernant la perte de résistance de l’acier sous de hautes températures restent à préciser, que ce soit par le type d’acier testé que par son mode de travail (compression, flexion, flambage, torsion, cisaillement, traction etc.). Rappelons qu'un poteau travaillant en compression axiale maintient sa fonction de par son mode de faillite, le flambage, alors qu´une poutre, travaillant en flexion, plie et éventuellement casse si le surdimensionnement ne compense pas les contraintes mécaniques.


En conclusion, même si nous tablons sur des températures jamais inférieures à 538°C au cours de l’incendie, nous n'avons toujours aucune raison suffisante et donc convaincante d'envisager avec sérieux un effondrement intégral, l'affaiblissement de l'acier restant trop superficiel.


Confusion associant légèreté et résistance d’un matériau :

"La structure originale des tours du WTC a amplifié les problèmes posés par l’affaiblissement de l’acier. Les tours avaient une façade légère composée de tubes verticaux liés entre eux par une ossature légère constituée de 244 colonnes extérieures en acier ; il s’agissait donc d’un maillage comprenant 95 % de vide."


L'auteur sous entend des rapports entre légèreté et solidité, de même qu'entre surface d'acier visible et solidité. Cette mise en relation est totalement abusive. Concernant les "95 % de vide" voici une curieuse façon d'aborder un problème de résistance des matériaux : cette notion de pourcentage de vide sur la surface de l'immeuble n'a aucune signification sur la capacité de charge du bâtiment. L'auteur voudrait-il alors démontrer que la Tour Eiffel, elle même en comparaison légère et particulièrement "vide", ne peut résister à d'importantes contraintes physiques ?


Confusion concernant les structures porteuses des tours du WTC1 et WTC2 :

"À l’intérieur de ce périmètre de tubes, il y avait un cœur de 27 mètres sur 40, conçu pour fournir un soutien supplémentaire à la tour."


Ce monumental coeur d'acier n'était pas "supplémentaire", mais principal [21]. Il est à ce point principal, solide [22], et dérangeant dans la théorie du pancake collapse, que pour expliquer sa disparition, le rapport de la commission d'enquête utilise une issue surprenante : il nie son existence en affirmant que le coeur des tours ne contenait que des ascenseurs et des escaliers de secours [23].


Confusion concernant les liaisons structurelles de l’édifice :

"Des portiques triangulés d’acier, ou des poutres, rattachaient les structures extérieures au cœur sur chaque niveau, et fournissaient une part importante du soutien du poids de chaque étage."


Ici l'auteur veut faire supporter le poids des étages à des poutres d'aciers... horizontales ! Voila ce qui arrive lorsqu’on nie que les 47 colonnes d'aciers intérieures jouaient un rôle majeur dans la structure du building. En effet, ce sont elles qui portaient le poids total des étages, non pas les treillis triangulé en acier des planchers, qui eux, transféraient le poids du mobilier, des parois, et du matériel divers de chaque étage, en plus du poids des personnes, sur les colonnes verticales externes et internes de l’armature de soutient des tours. Ne confondont pas porte-à-faux et murs porteurs.


Confusion concernant les différentes versions officielles sur l’effondrement des tours :

"L’impact et l’explosion des avions ont probablement réduit à néant l’essentiel des matériaux d’isolation qui ignifugeaient les poutres métalliques, accroissant considérablement leur vulnérabilité face aux flammes. Le cœur des flammes a ramené l’acier à une fraction de sa résistance initiale, tout en provoquant une dilatation des poutres triangulées à chaque extrémité, jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus supporter le poids des étages du bâtiment, ce qui a déclenché l’effondrement. La dilatation et la déformation de l’acier ont dû être particulièrement importantes du fait des différences de températures à l’intérieur de la structure. Ainsi, les poutres composées se sont ramollies comme une corde à linge détendue, n’offrant pas ou presque pas de résistance au poids des étages supérieurs."


L’auteur défendrait-il la théorie du pancake collapse ? C’est bien ce qui surgit de ce paragraphe, qui plus est, s’octroie d’un grave amalgame entre structure porteuse (tube externe, noyau interne) et structure métallique de maintient des planchers. Le NIST lui-même rejetterait cette explication archaïque, remplacée depuis la publication de leur rapport, par la théorie du déshabillage des colonnes, stipulant que l’élévation des températures aurait été suffisante pour que la flexion des planchers tire suffisamment les poutres du cadre externe vers l’intérieur, par l’intermédiaire de leurs points d’attaches, pour les porter localement à rupture suite à un surplus de flambage.


Malheureusement, cette théorie est contredites par la nécessité d'atteindre une force de traction dans la direction transversale, inaccessible par le fléchissement des planchers. Non seulement, leurs points d'attaches aux panneaux d'acier externes ne pouvaient résister aux contraintes mécaniques apportées par la déformation des planchers, mais de plus, ces fléchissement ne permettaient pas le développement d'une force de traction suffisante pour fléchir les panneaux externes jusqu'à leur rupture [24].


Aussi, n’oublions pas de prendre en compte les importants transferts thermiques au sein de la structure d'acier, réduisant la température locale de l'acier dans les points les plus chauds de l'incendie ; ce que le NIST ne fait pas (en réalité, il a ajouté des annexes évoquant ce phénomène, mais néglige ses effets...). De même, la destruction totale ou majeure des protections ignifuge de l'acier n’est pas prouvée, et la résistance de l'isolation thermique, qui a été testée en laboratoire sous l'impact de balles d'armes à feu n'a montrée qu'un décrochage non significatif des protections ignifuges. Ainsi, l'isolation de l'acier pouvait être suffisante pour protéger les poutrelles d'aciers et planchers concernés par les incendies.


Underwriters Laboratories a également réalisé des tests dans lesquels il a soumit des répliques d'assemblages des planchers du WTC à la résistance au feu (dans des conditions proches de celle des étages en feu dans les tours le 11 septembre). Kevin Ryan, ancien cadre de Underwritters Laboratories et actuel corédacteur du "Journal of 9/11 Studies", a noté une déformation verticale d'environ 8 cm (3 pouces), alors que le NIST a considéré comme base de donnée relative aux simulations de l'effondrement, des déformations de plus de 1 mètre (40 pouces). De fait, il est légitime de douter que ces conditions aient pu suffire à provoquer, à elles seules, l'effondrement des tours.


Au-delà de ceci, même s’il reste possible de spéculer sur l'affaiblissement de l'acier au niveaux des étages incendiés, il n'y a par contre aucune perte de résistance démontrée sur les colonnes porteuses au niveau des étages situés plus bas. Enfin, l'enregistrement des conversations radios de secouristes ont permis de sauvegarder le témoignage d'une équipe de sapeurs pompiers parvenus à hauteur des étages incendiés de la tour sud, quelques minutes avant son effondrement. Voici la transcription de la déclaration du chef pompier Oreo Palmer, peu de temps avant sa mort : "Nous sommes au 78ème étage. Nous avons deux poches de feu isolées. On devrait pouvoir en venir à bout avec deux lances". Brian Clark, un des seuls 4 survivants provenant d'un étage supérieur à celui des impacts, note qu'en se frayant un chemin entre les 86ème et 80ème étage: "il y avait de petites flammes visibles à travers le mur endommagé et qui léchaient le mur."


Quel genre de feu peu fragiliser l'acier et permettre à des hommes de circuler ? Cela aussi alimente sérieusement les doutes sur la possibilité d'une perte déterminante de résistance de l'acier par des températures remarquables de l'incendie. Concernant l'action de l'explosion initiale du carburant de l'avion, le NIST reconnait lui-même qu'il s'est principalement consumé dans la boule de feu extérieure.


Problématique du métal fondu dans les décombres :

"Qu’en est-il de l’« acier fondu », qui selon les conspirationnistes était présent sur Ground Zero ? L’article très populaire de Steven Jones cite plusieurs sources orales évoquant de l’acier fondu coulant ou agrégé ayant été retrouvé à Ground Zero. Toutefois, les sources en question sont des observations informelles d’« acier » à Ground Zero, et pas des résultats de laboratoire. Pour beaucoup de gens, n’importe quel métal grisâtre ressemble suffisamment à de l’acier pour être appelé « acier » dans le langage courant. Pour établir effectivement que le matériau en question est de l’acier, nous avons besoin des résultats d’une analyse en laboratoire utilisant l’Absorption Atomique (AA) ou un autre test fiable. Il semble beaucoup plus probable que le métal vu par les nettoyeurs ait été de l’aluminium, un composant de la structure du WTC qui fond à une température bien plus basse que l’acier et qui lui ressemble beaucoup à première vue."


Rien ne laisse présager que le métal en fusion dans les sous-sols des tours soit de l'aluminium fondu. Plusieurs photographies témoignent de poutres d'aciers rougeoyantes dans les décombres, seraient-elles en aluminium ? De même, l'auteur affirme que l'aluminium compose la structure du WTC. Quelles sont ses sources ? En quels proportions de l'aluminium serait-il présent ?


Affirmation gratuite concernant l’origine des squibs :

"Quant aux « squibs » que les conspirationnistes disent apercevoir sur les vidéos de l’effondrement du WTC, il s’agit de panaches de fumée et de débris éjectés des bâtiments par l’intense pression liée aux millions de tonnes de tours en chute (voir Figure 1). Les vidéos de l’effondrement du WTC montrent que ces panaches n’apparaissent qu’après que les tours ont commencé à tomber et leur intensité augmente au fur et à mesure de la chute – ce n’est pas le genre de scénario auquel on peut s’attendre si les panaches étaient des explosions provoquées pour faire s’effondrer les bâtiments."


Il est difficile de soutenir que les squibs soient le résultat de l'augmentation de la pression des étages supérieurs. Certains jets de fumée interviennent à un niveau bien inférieur au front d'effondrement, alors que les étages concernés, non encore compressés par la chute du bloc supérieur en fragmentation, conservent un niveau de pression normal (et donc insuffisamment élevé pour ouvrir une brèche localisée dans les parois vitrés (faites pour résister à des vents violents et à d'importantes torsions structurelles)). De plus, pour qu'il y ait pression, encore faut-il qu'il y ait une masse. Or, le haut des tours s'est disloqué en plein vol en forme de "pelures de bananes", et cela, dès le début de l'effondrement.


Affirmer, comme si cela était prouvé, qu'il s'agisse bien d'air comprimé par la chute successive des étages est donc peu rigoureux. Si des expériences ou calculs minutieux et représentatifs de la réalité auraient été réalisés par l’auteur, l’idée d’une éjection localisée d’air et de débris par augmentation de la pression dans les étages situés sous le seuil d’effondrement constituerait l’œuvre de notre plus grand intérêt. En l’attente, des photographies et vidéos nous montre ce qui subsiste comme étant une caractéristique notoire des démolitions contrôlées [24].


L’effondrement du bâtiment 7 du WTC :

Initiation à la théorie alternative :

"« Pas si vite ! », pourrait répliquer le 9/11 Truth Movement. Comment expliquez-vous l’effondrement du Bâtiment 7 du WTC, qui n’a pas été heurté par un avion ? De nombreux conspirationnistes à propos du 11 septembre prétendent que la chute du bâtiment à, à peu près 17h20, le 11 septembre, n’aurait pas pu avoir lieu si celui-ci n’avait pas été préparé pour une démolition. Les conspirationnistes partent de l’idée selon laquelle les dégâts subis par le bâtiment 7 au cours de l’attaque n’ont pas pu être suffisants pour provoquer un effondrement. Le site wtc7.net affirme que « des incendies ont été observés dans le bâtiment 7 avant son effondrement, mais ils étaient isolés dans de petites parties du bâtiment et étaient minuscules comparés à ceux des autres bâtiments. ». Ils affirment ensuite que tous les dommages causés par des débris en chute provenant des bâtiments 1 et 2 auraient dû être symétriques pour déclencher l’effondrement brutal du WTC7."


La tour du WTC7 est effectivement le 3ème building dans l’histoire de l’architecture moderne à s’effondrer suite à un incendie, les deux premiers étant… les tours jumelles ! Pourtant, le rapport de la commission d’enquête sur le 11 septembre, récit officiel des évènements, ne l’évoque tout bonnement pas. Le fait le plus troublant est que cette tour, qui ne fut touchée par aucun avion, s’effondra en totalité, proprement, rapidement, par le bas et sur sa base. Qu’on le veuille ou non, les principales caractéristiques d’une démolition contrôlée sont là. Prétendre le contraire serait faire preuve de malhonnêteté intellectuelle, des experts en ce domaine se laissant même surprendre, tel que Danny Jowenko, spécialiste en démolition contrôlée. Il affirma catégoriquement à la vision des images de l’effondrement du WTC7 (qu’il ne connaissait pas), que son effondrement était programmé, félicitant les équipes de démolisseurs concernés par ce remarquable travail [25].


Des comparaisons avec les autres bâtiments du WTC nous montrent que ceux-ci se sont effondrés partiellement, par le haut et progressivement, avec une surface détruite irrégulière, se réduisant d’un étage à l’autre. Le WTC3 en est une des principales illustrations, qui bien qu’ayant reçu une masse importante de débris en chute libre, est resté en partie debout.


Nous sommes toutefois conscient de l’ambiguïté de ces affirmations, ressemblances, spéculations ou convictions avec ce que nous pouvons qualifier de preuve. Mais les éléments à notre disposition mettent en avant une forte probabilité d'occurrence pour que l'effondrement de ce building soit véritablement la conséquence d’une démolition contrôlée. Cela ne veut pas dire que nous considérons son effondrement naturel comme « impossible », mais comme relativement peu probable. Quoi qu’il en soit, notre objectif premier est d’ouvrir une enquête capable de déterminer de façon objective et compétente, laquelle des hypothèses entre démolition contrôlée et démolition par affaiblissement de l’acier, s’impose réellement.


Problématique de l’état structurel du WTC7 avant effondrement :

"Ces arguments ne font que révéler les présupposés de leurs auteurs. Tout d’abord, les incendies qui ont éclaté dans le WTC7 étaient très étendus, comme le montre la Figure 3. La raison pour laquelle cela n’est pas évident dans les exposés et les documentaires présentés par le 9/11 Truth Movement est qu’ils tendent à uniquement montrer la face Nord du bâtiment, faisant apparaître par ce biais le bâtiment comme bien moins ravagé par les flammes et structurellement endommagé qu’il ne l’était en réalité (voir Figure 4). Le pompier Richard Banaciski pointe la différence d’aspect entre les côtés Nord et Sud du bâtiment dans son propre compte-rendu : « On nous a dit d’aller entre Greenwich et Vesey pour voir ce qui s’y passait. On y est donc allés, et sur les faces Nord et Est du bâtiment 7, on aurait dit qu’il n’y avait presque aucun dégât, mais si on regardait ensuite la face Sud, on voyait quelque chose comme un trou haut de 20 étages dans le bâtiment, avec du feu sur plusieurs d’entre eux »."


Il est à noté que suite à l’effondrement des tours du WTC1 et WTC2, et de la coulée pyroclastique leur succédant, une grande partie des New-yorkais présents dans les rues adjacentes au site du WTC se sont déplacés vers le nord, la péninsule de Manhattan étant encerclée par la North River à l’ouest, l’East River à l’est, et la New York Bay, au sud. De fait, une grande majorité des vidéos et photographies prisent du WTC7 l’ont été du côté de la face nord du building, d'autant que le site en gravat empêchait tout accès à sa face sud. Les photographies de cette dernière sont donc très rares, de même que les quelques vidéos montrant la fumée que dégageait la tour peu de temps avant son effondrement, fumée qui empêche de percevoir les dommages directs de cette même façade. Aussi, une partie de ces enregistrements ont été diffusé plusieurs années après le 11 septembre 2001, ce qui explique les récents efforts menés par les opposants au Truth Movement, depuis cette accéssibilité aux documents inédits, pour démontrer la puissance des incendies du WTC7.


Il n'y a cependant aucune preuve visuelle des ravages qu'auraient causés les incendies coté sud du building, la fumée visible peu de temps avant l'effondrement, pouvant être en partie attribuable à celle dégagée par les bâtiments du WTC5 & 6 [26], n'est en rien le signe d'un incendie ravageur. En vue des diverses interprétations de la preuve, tentant de démontrer l'importance ou la faiblesse des incendies du WTC7 relativement au groupe de protagonistes investis (défenseurs de la version officielle ou du truth movement), notre association privilégie aujourd’hui une analyse objective des informations disponibles sur le WTC7, la datation, et la précision du champ de vision de toute vidéo ou photographie comprenant la vue du building. Les généralisations abusives visant à discréditer l’ensemble du mouvement pour la vérité en profitant des quelques incompétences ou sélections évidentes des données par une minorité d’individus sont donc proscrites par notre association.


Discréditation de l’hypothèse d’une démolition contrôlée :

"Les sauveteurs à Ground Zero ont réalisé dès 15h00 le 11 septembre que les dégâts importants causés à la partie basse du WTC7 provoqueraient son effondrement, un fait qui est évoqué dans les informations télévisées du moment. Les films vidéo montrent que quand l’effondrement s’est produit, le mur Sud du bâtiment a cédé en premier, ce qui est exactement ce à quoi on aurait pu s’attendre en fonction de la localisation des dégâts les plus importants. Comme pour l’effondrement de la Tour Sud, les mécanismes de la chute du bâtiment sont entièrement concordants avec la nature des dommages subis. L’hypothèse de la démolition planifiée, par contre, ne parvient pas à expliquer pourquoi l’effondrement a commencé exactement à l’endroit où les dommages ont été infligés, puisque les conspirateurs auraient dû être capables de prédire exactement à quel endroit les débris de l’effondrement des tours Nord et Sud auraient frappé le WTC7. Et, alors que les réalisateurs du documentaire Loose Change affirment que le WTC7 « s’est effondré verticalement, en un amas pratique », la vérité est que le tas de débris représentait une hauteur de 12 étages, sur 150 mètres, loin de l’« amas pratique » décrit par les conspirationnistes."


Les propos de Phil Mole sont au sein de ce paragraphe, clairement orientés et exempts de toute objectivité ou analyse scientifique rigoureuse. L'auteur n'étaie en rien les affirmations de ce paragraphe, aucune source, aucune démonstration : ce ne sont que "présupposés" pour repprendre ses propres termes. L’affirmation stipulant que le mur sud du bâtiment a cédé en premier est insignifiante. En plus du fait que les premiers éléments à s’effondrer sont les composantes de toiture, suivit d’une rupture verticale sur les 2/3 de la face nord à partir de l’angle ouest, l’analyse de la chute n’a pu qu’être effectuée depuis les enregistrements vidéo de la face nord du building. Ensuite, dire que les mécanismes de chute sont entièrement concordants avec la nature des dommages subis est mensongère. La ligne de rupture observée ne correspond pas aux zones partiellement endommagées par les débris de la chute du WTC1. Et les rapports préliminaires du NIST sur cet effondrement, produits en l’attente d’un rapport final prévu pour fin 2007, mais reporté au mois d'août 2008, peines à avancer une hypothèse plausible décrivant les observations. La version actuelle dominante serait qu’une faille localisée à hauteur d’une colonne sous le 13ème étage du building, causée par les incendies et/ou les dommages structurels dû aux débris, ait engendré l’échec des poutres de soutient dans cette zone. Cette première rupture se serait transmise verticalement, par une redistribution des charges statiques, pour finalement parvenir jusqu’à l’est de la toiture, là où est observé le premier élément en chute avant la mise en ruine de l’édifice. Mais c’est à ce moment que l’effondrement quasi simultané de la partie opposée du building (partie ouest), pose problème. Une première hypothèse avancerait une progression horizontale de l’échec au sein de la structure, en particulier entre les étages 5 et 7, qui s’étendrait d’est en ouest dans la base de l’édifice, pour provoquer l’effondrement disproportionné de l’ensemble de la structure [26].


Mais cette hypothèse statistiquement peu probable, qui n’est appuyée par aucune expérience, simulation, ou calcul, souffre d’une lacune qui pour l’instant, remet fortement en cause la possibilité d’une transmission horizontale et instantanée d’un échec structurel interne, en plus d’une initialisation de rupture locale dans une zone à priori non endommagée. D'après une récente déclaration du NIST, la cause des incendies ne serait pas liée aux citernes de carburant présentes : " The working hypothesis is based on an initial local failure caused by normal building fires, not fires from leaking pressurized fuel lines or fuel from day tanks. ". Cette information entrave l'une des principales ligne argumentaire des détracteurs du truth movement, qui utilisaient la présence de ces citernes pour justifier de puissants incendies d'hydrocarbure susceptibles d'avoir suffisamment affaiblis l'acier pour le porter à rupture. Même sans prendre cette donnée en considération, la faille verticale issue de la prétendue rupture aurait de toute évidence dû, par liaisons des poutrelles d’acier de l'armature, entrainer une partie de l’édifice à s’engouffrer de haut en bas dans cette dernière, laissant les extrémités de soutient dans les niveaux inférieurs intactes. Ainsi, l’ensemble de l’édifice ne se serait pas effondré simultanément, en 6.5 secondes, mais progressivement et partiellement, en un temps certainement plus long. Pour ce qui est du tas de débris, outre la hauteur des décombres, les photographies aériennes du site après destruction montrent que la tour du WTC7 s'est justement amassée sur sa base, sans être déviée sur les bâtiments alentours. La désignation de la traduction adoptée par Yann Kindo des termes "amas pratique" reste à clarifier.


Enfin, n’oublions pas de mentionner que des explosions, dont les détonations sont perceptibles sur plusieurs enregistrements vidéos [7], ont été ressenties, vues ou entendues par plusieurs témoins, tel que B. Jennings et Mr Hess, derniers civils à être entrés dans la tour du WTC7, entre 9h et 9h30 environ. Ces derniers ont été victimes d’une très importante explosion ayant ravagée le lobby de la tour, et se sont vus secourir vers midi par les sapeurs pompiers, après être restés bloqués plusieurs heures dans la zone sinistrée. Il est intéressant de noter que cette explosion s’est plus que vraisemblablement produite entre 9h et 9h30, puisqu’il semble établi que les témoins sont parvenus au 23ème étage alors que le centre de commandement OEM et la tour elle-même venaient d’être évacuées. L’heure de cette évacuation reste incertaine mais oscille entre 9h et 9h30. Or, sachant que selon une carte effectuée par la Fema, seuls les débris de la tour Nord peuvent, au moment de son effondrement à 10h28 avoir été en mesure de toucher le WTC 7, il est très peu vraisemblable de considérer, comme l’a fait le Nist, que cette explosion serait le résultat de l’effondrement de twin towers. Cette assertion constitue au demeurant une prise de liberté avec le témoin qui a récemment réaffirmé sans l’ombre d’une ambiguïté, avoir ressenti cette explosion majeure bien avant que les tours ne s’effondrent. Notons que l’émission 911 Fact or Fiction, émission dite de debunking, peu suspecte d’accréditer les théories dites conspirationnistes, situe effectivement le début des incendies à 9h30, ce qui semble concorder avec le témoignage de B. Jennings, mais évidemment pas avec l’explication officielle qui en a été donnée. Si cette information se retrouve confirmée par une analyse minutieuse des données, elle constituerait un élément de preuve supplémentaire quant à la possibilité que la tour du WTC7 ait été préalablement équipée d’explosifs. Nous développeront davantage ce point ultérieurement.


Interpretation des propos de Larry Silverstein (pull it) :

"Pour ceux qui croient que la chute du bâtiment 7 était due à une démolition contrôlée, certaines des « preuves » les plus significatives proviennent apparemment de la prétendue « confession » du bailleur du WTC, Larry Silverstein, selon laquelle il a autorisé la destruction de la tour. La citation en question provient d’un programme télévisé de PBS datant de septembre 2002, intitulé America Rebuilds, et dans lequel Silverstein dit : « Je me souviens d’avoir reçu un coup de téléphone du, heu, chef des pompiers, me disant qu’ils n’étaient pas sûrs d’être capables de contenir le feu, et j’ai répondu : « Hé bien, nous avons déjà eu une si terrible perte de vies humaines, peut être que ce qu’il y a de mieux serait de le retirer [pull it] ». Et ils ont pris cette décision de retirer [pull], et nous avons regardé le bâtiment s’écrouler »"


[...] (3 paragraphes)


"Un autre secouriste ajoute que « de terribles, vraiment terribles incendies se propageaient. Finalement, ils nous ont retirés [pulled us out] (soulignés par nous) » [22]. Les témoignages de première main à propos des opérations de secours sur le WTC7 construisent une version cohérente, et la dernière citation utilise également le mot « pull » pour décrire le retrait des pompiers des environs du bâtiment, exactement à la manière du récit de McQuillan. De fait, il y a une large concordance entre la réponse de McQuillan et les témoignages de pompiers, autour notamment des faits suivants : a) des pompiers étaient bien dans la zone du WTC7 le 11 septembre ; b) leurs actions incluaient des missions de secours et d’évacuation ; c) les pompiers sont restés aux alentours du WTC7 jusque tard dans l’après-midi du 11 septembre ; d) les pompiers ont réalisé vers 15h00 le 11 septembre que le WTC7 allait probablement s’effondrer ; et e) les pompiers se sont retirés de bâtiment peu après avoir compris cela, et ont regardé le bâtiment s’effondrer à à peu près 17h20. Malgré les objections des conspirationnistes, la « version officielle » est à la fois logique, cohérente et soutenue par des preuves."


Cinq paragraphes exclusivement réservés au traitement des propos de Larry Silverstein, ne serait-ce pas légèrement exagéré, pour ne s'exprimer que par litote ? A cette échelle, Phil Mole aurait pu développer plusieurs centaines de pages, si ce n'est plus, sur l'ensemble des éléments omis de son analyse. Nous noterons qu'il se base sur la jubilation d'Alex Jones quant à l'importance de la déclaration du propriétaire du complexe du WTC pour la généraliser une nouvelle fois à l'ensemble du mouvement pour la vérité. Il parvient ainsi à contrecarrer son interprétation en y donnant une cohérence relative à la version officielle des évènements, version qu'il se hâtera de vanter en ouverture de fin de paragraphe, par induction logique manifestement proche du syllogisme. Car comment peut-il, à partir d'un débat spéculatif sur les propos d'un personnage, conclure que la version officielle est étayée par des preuves, en plus d'être logique et cohérente ?


Par application d'une méthode d'analyse rigoureuse et impartiale, n'aurait-il pas été plus judicieux de mettre en relation chacune des explications envisageables, en accord ou non avec la théorie gouvernementale, pour déterminer laquelle de ces différentes hypothèses serait statistiquement la plus probable ?


Il faut aussi savoir que la confession de Larry Silverstein fut reçue de manière très disparate au sein des chercheurs de vérité sur le 11 septembre, et qu'en aucun cas, elle fut considérée comme l'une des preuves les plus significatives en faveurs d'une prédisposition d'explosifs. Au contraire, elle fut plutôt considérée comme l'une des plus subjectives, car interprétable au bon vouloir de chacun. Le débat quant à l'interprétation des termes "to pull it", en reste donc ouvert.


Discréditation du mouvement :

"Au contraire, la version avancée par le 9/11 Truth Movement est criblée de lacunes. Elle prétend que Larry Silverstein a fait détruire le bâtiment 7 du World Trade Center, probablement pour réclamer d’importantes sommes à sa compagnie d’assurance. Mais si tel avait été le cas, pourquoi révèlerait-il au monde son complot dans une émission de PBS ? De plus, quel lien aurait Larry Silverstein avec le gouvernement des Etats-Unis, qui, selon les conspirationnistes, a détruit les bâtiments du WTC dans le but de provoquer par la panique l’acceptation par les citoyens d’un état policier ? Et si le gouvernement a planifié la démolition des bâtiments du WTC pour provoquer la peur parmi les citoyens, pourquoi à cette seule et unique occasion a-t-il attendu que tous les occupants du bâtiment aient été évacués, de telle manière qu’il n’y ait pas de blessé ? La stratégie du gouvernement apparaît très inconstante dans la version du Truth Movement – tuer près de 3000 personnes dans la destruction des deux tours principales, tout en offrant tout un après midi aux occupants du bâtiment 7 pour pouvoir s’échapper. Nous devrions aussi remarquer que le complot du 11 septembre apparaît inutilement compliqué, puisque le bâtiment a été miné en vue d’une démolition contrôlée et pris pour cible par des avions – pourquoi ne pas avoir simplement mis en œuvre la démolition contrôlée, laissé les avions de côté et faire accuser des terroristes de leur choix ?"


Pour rappel, le rôle principal de notre association est de souligner les incohérences de la version officielle, de les porter à la connaissance du plus grand nombre (afin de pallier à la défaillance des médias à ce propos) et surtout, de demander la constitution d'une enquête indépendante aux autorités compétentes. Ce n'est certainement pas à nous, qui n'en avons pas les moyens ni la légitimité, de mener une telle enquête notamment sur la culpabilité hypothétique de Larry Silverstein, ses éventuelless motivations....etc. Néanmoins, l'argumentation de l'auteur, ici basée sur le principe de la persuasion par question rhétorique, ne peut qu'être mise en lumière par notre association. Tentons donc d'émettre, en l'état de nos connaissances, des hypothèses en réponse aux interrogations de l'auteur:


  • Pourquoi Larry Silverstein révèlerait-il au monde son complot dans une émission de PBS ?

On pourrait considérer sa "révélation" comme une erreur de direct: c'est pourquoi il se serait d'ailleurs ultérieurement défendu quant au sens de la phrase "to pull it".


  • Quel lien aurait Larry Silverstein avec le gouvernement des Etats-Unis ?

Larry Silverstein, en plus de ses nombreuses relations internationales dans le monde des finances, a entretenu des rapports privilégiés avec le frère de George W. Bush, Marvin Bush, conseillé administratif de l'entreprise chargée de la sécurité au WTC, Securacom [27]. Le cousin de Marvin, Wirt Walker III, en a, quant à lui, été le PDG [28].


  • Et si le gouvernement a planifié la démolition des bâtiments du WTC pour provoquer la peur parmi les citoyens, pourquoi à cette seule et unique occasion a-t-il attendu que tous les occupants du bâtiment aient été évacués, de telle manière qu’il n’y ait pas de blessé ?

On pourrait considérer que le seul intérêt à détruire le WTC7 n'était pas d'impressionner ou d'émouvoir les citoyens américains pour justifier une série de guerres au Moyen Orient, comme cela pourrait être le cas pour les tours du WTC1 et WTC2, mais simplement de détruire plusieurs milliers de dossiers de fraudes de la commission boursière à Wall Street, tel que Worldcom et Enron, comprenant une arnaque à l'éléctricité de Californie estimée à 70 milliards de dollars, en plus peut-être des preuves directes de l'inside job des attentats du 11 septembre 2001. N'oublions pas que le WTC7 abritait, entre autres, des bureaux de la C.I.A., des services secrets, de l’I.R.S. (Internal Revenue Service, le fisc américain), le bunker du maire de New York, Rudolph Giuliani, ainsi que le SEC (Securities & Exchange Commission). Il pourrait paraître ainsi urgent, dans ces conditions, de détruire le building et, cela, dans la plus grande discrétion sans impliquer de quelconques civils.


Larry Silverstein a également empoché une somme de plus de 3.5 milliards de dollars par ses compagnies d'assurances et, lorsqu'il avait acheté le bail de 99 ans au WTC, il s'était assuré de l'indemnisation contre les attaques terroristes et du droit à la reconstruction en cas de destruction partielle ou totale du complexe. Il poursuivra ses assureurs en justice afin de recevoir le double de l'indemnisation prévue en cas de destruction de sa propriété, affirmant que les deux crashs d'avions comptaient pour deux attentats et non un seul.


  • Pourquoi ne pas avoir simplement mis en œuvre la démolition contrôlée, laissé les avions de côté et faire accuser des terroristes de leur choix ?

Il est évident que de telles accusations, en vue d'un scénario réduit à la démolition contrôlée elle même, n'aurait été que très peu crédible aux yeux des américains. Cela serait beaucoup trop simpliste, suspect et naïf, sans compter les preuves qu'auraient dû inventer les autorités responsables. Imaginons, il aurait fallu prouver que le groupe terroriste Al Quaida disposait de ressources intellectuelles nécessaires pour mettre à bien un projet de démolition, qu'ils étaient en possession des plans de construction des buildings ou qu'ils entretenaient des relations avec des entreprises de démolition contrôlée, que des ingénieurs en démolition collaboraient avec eux, que des terroristes islamistes auraient pu s'infiltrer sans difficulté dans les très surveillées tours du World Trade Center etc.


D'autant plus qu'en cas de démolition contrôlée simultanée, aucune équipe de télévision n'aurait filmé la scène, l'émotion des gens à la vue des tours en feu n'aurait pas eu lieu, l'impact psychologique de l'évènement aurait été bien moins efficace.


Rejet de l’hypothèse d’une démolition contrôlée :

"Il y a également le problème, que même le 9/11 Truth Movement est obligé de reconnaître, qui est que préparer un bâtiment pour une démolition contrôlée nécessite beaucoup de temps et d’efforts. Généralement, un bâtiment désigné pour une démolition est abandonné depuis un bon moment et a été partiellement vidé pour permettre aux explosifs d’être en contact serré avec la structure même du bâtiment. Mais, puisque tous les bâtiments du WTC ont été pleinement occupés jusqu’au 11 septembre, comment le gouvernement a-t-il pu trouver un accès nécessaire à la préparation des trois tours pour une démolition complète sans que personne ne remarque rien ? Imaginez ce que représente d’essayer d’installer furtivement des câbles et des bombes dans un bâtiment pendant que des milliers de gens travaillent dans les bureaux, utilisent les ascenseurs et s’activent dans les couloirs – un tel scénario est extrêmement improbable."


Extrêmement improbable ? non. D'abord, rien ne nous dit que les tours furent "pleinement" occupées jusqu'au 11 septembre, ne serait-ce que la journée... alors la nuit ? D'autant plus que tous les étages n'étaient pas investis, et de nombreux endroits permettaient le stockage d'éventuels charges explosives [29]. Le matériel de détonation pouvait être camouflé dans des batteries d'apparence inoffensives, qui après avoir été apporté jusqu'aux tours par camions de livraison, pouvaient être chargées dans les montes charges jusqu'aux étages désirés. Sachant que la direction de l'entreprise de sécurité électronique des tours était directement liée à la famille Bush, ainsi qu'au propriétaire du WTC, Larry Silverstein, de nombreuses possibilités quant à la pose des explosifs restent envisageables, dont voici quelques exemples :


  • Une entreprise complice exterieure obtient un contrat de maintenance au WTC, et y envoie ses employés dans des périodes creuses, pendant la nuit, les weekends ou les congés (périodes pendant lesquelles les bureaux sont déserts). Des travaux y sont effectués avec tous les passes nécessaires, des explosifs ou/et charges de thermite pouvant êtres stockés dans des locaux inoccupés ou mis à disposition dans ce but par la Port Authority.
  • Une entreprise complice hébergée au sein du WTC demande à faire des travaux dans ses locaux et obtient des passes pour que des ouvriers puissent travailler la nuit et les weekends (mise en place d'un réseau informatique par exemple). Cela permet de stocker des explosifs dans un local fermé de l'entreprise, ou dans des zones peu accessibles et peu inspectées.

Nous soulignerons le fait que le niveau d'alerte au WTC fut levé 5 jours avant les attentats, que les patrouilles de sécurités dotées de chiens renifleurs affectées à cette mesure de sécuritée furent également retirées [30], et que le week-end précédant le 11 septembre, il y eu une coupure de courant de 36 heures dans la tour du WTC2, depuis le 50ème étage jusqu’au sommet de celle-ci [31]. Raison officiellement annoncée : amélioration du câblage de la tour ! A noter que sans courant, les caméras de surveillance de même que le verrouillage des portes et accès divers étaient inopérants. De nombreux techniciens n’auraient pendant ce temps cessés de se déplacer dans la tour.


Ainsi, malgré la mise en avant de la complexité et du temps nécessaire – sans compter le facteur discrétion – de la mise en oeuvre d’une telle "opération" par les défenseurs de la version officielle, il reste aisément démontrable qu'une telle entreprise ait pu se réaliser. Encore une fois, cela ne demande qu'approfondissement au sein d'une investigation compétante et disposant des dossiers et ressources nécessaires pour conclure ou non à la réalisation d'une démolition contrôlée.


Le pentagone :

Initiation aux théories du complot :

"Beaucoup de gens dans le 9/11 Truth Movement croient que le Pentagone n’a pas été heurté par le vol 77, comme la « version officielle » le prétend. Au lieu de cela, ils croient que le gouvernement des États-Unis a d’une manière ou d’une autre organisé les destructions, peut être par l’utilisation d’une bombe ou le tir d’un missile. Cette hypothèse a d’abord attiré l’attention à travers le livre de l’auteur français Thierry Meyssan, Pentagate [L’Effroyable Imposture], qui prétend que les dommages causés au Pentagone étaient trop circonscrits pour avoir été le produit du crash d’un Boeing 757. Le documentaire Loose Change prétend que le trou fait dans le Pentagone par le prétendu avion était « un trou unique, de pas plus de 16 pieds [5 mètres] de diamètre », et qu’aucun reste quelconque de l’avion n’a été retrouvé sur le site du crash. Pour théâtralement soutenir cette dernière affirmation, les conspirationnistes citent le témoignage du correspondant de CNN Jamie McIntyre sur le site du crash le 11 septembre, qui affirme : « D’après mon examen du terrain, il n’y a pas d’indication d’un avion s’étant écrasé en un lieu quelconque proche du Pentagone »."


Il est évident que la thèse de Thierry Meyssan, reprise par Loose Change, et appuyée par plusieurs témoignages, a été à l'origine d'une importante remise en cause de la version officielle. Pourtant, une partie des éléments avancés dans l'argumentation de cette thèse est à écarter, s'avèrant inexacte ou erronée. Les affirmations de son auteur consistant à dire qu'il n'y avait aucun débris sur la pelouse du pentagone, plus généralement aucun reste d'avion, n'étaient qu'exagerations. Aujourd'hui n'est plus contesté par le "truth movement", le fait que des débris étaient bien présents sur les lieux de l'impact, qu'un cratère est bien identifiable en façade, que 5 lampadaires ont été sectionné à hauteur variable avant de s'étaler au sol, que la cime d'un arbre situé sur la trajectoire du prétendu Boeing fut visiblement carbonisée/arrachée, et qu'un générateur précédé d'un grillage situé en avant de la face endommagée du pentagone fut partiellement déformé et visiblement déplacé. Mais attention car malgrés ces faits patents, subsistent de nombreux éléments contradictoires ou pertubateurs au récit officielle :


  • Un trou circulaire inexplicable est présent au niveau du troisième anneau du pentagone (anneau C) : aucun objet susceptible de l'avoir crée n'a été retrouvé.
  • Le pilote supposé, Hani Hanjour, auquel une école de pilotage a refusé le prêt d’un petit Cessna pour « insuf­fisance », effectue des manoeuvres parfaitement maîtrisées : spirale descendante avec perte d’altitude contrôlée, approche en rase-motte avec des manoeuvres d’évitement d’obstacles, impact entre le RDC et le 1er étage du Pentagone (ce qui signifie que le bas des réacteurs est au niveau du sol) - le tout, d’après la boîte noire analysée par le NTSB, à 850km/h (530miles/h). De nombreux pilotes expériementés se sont d'ailleurs déclarés être incapable de réaliser de tels manoeuvres [32].
  • Le FBI s’est rendu très vite sur tous les sites possédant des caméras de surveillance autour du Pentagone et a saisi tous les enregistrements, donnant l’ordre aux employés d’un hôtel proche qui avaient visionné une vidéo du crash, de conserver un silence absolu.
  • De nombreuses cameras surveillances dont l'existance est aujourd'hui avérée n'ont pas été rendues publique, alors qu'une partie d'entres-elles avaient, soit le cratère de la face du pentagone en champs de mire, soit une forte probabilité d'occurence d'avoir filmé le Boeing.
  • Les deux vidéos surveillances rendues plubliques ne montrent aucun Boeing clairement identifiable [33].
  • Une journaliste de l’US Navy, Barbara Honeger, a rapporté qu’une explosion avait eu lieu préalablement à l’impact sur la façade. Elle a également constaté que plusieurs pendules étaient restées bloquées à 9 h 32 alors que l’heure officielle du crash est 9 h 37.
  • Les traces d'impact sur la façade sont difficilement attribuables à celles d'un appareil de l'envergure d'un Boeing 757 et de ses deux réacteurs.
  • L’enregistreur de vol, dont les données ont été rendues publiques en 2006, montre une altitude de 273 pieds au-dessus du sol sur la zone d'impact, alors que le pentagone ne mesure que 77 pieds de haut.
  • Les témoignages sont très contradictoires, certains affirmant avoir vu un Boeing, d'autres, un drône ou un avion de plus petite taille [33]. La Commission d'enquête n’a quant à elle retenue que les premiers témoignages.
  • Bien que des débris soient présent sur les lieux, ils sont loins de représenter la masse totale du prétendu Boeing, s'élevant à une centaine de tonnes, notamment par les imposants réacteurs et les autres parties résistantes tel que l'appareillage éléctronique ou les dispositifs de freinages. Sachant que la température d'évaporation des principaux matériaux constituant l'avion s'élève pour l'aluminum à 2520°C, pour le nickel à 2913°C, pour le titane à 3286°C, et qu'un incendie d'hydrocarbure atteint généralement des températures maximales de 1000°C, l'hypothèse d'une évaporation de l'avion par l'incendie est exclue, d'autant plus que cela ne s'est jamais produit par le passé, et que si tel fut le cas, le béton et les structures de soutient du pentagone seraient-elles même fondues, si ce n'est évaporées. L'hypothèse de fusion visant à expliquer le déficite massique de l'appareil se vaut pour l'aliminium, dont le seuil de fusion se trouve à 660°C, mais ne s'applique pas aux autres matériaux plus denses, tel que le nickel, qui fond à 1453°C, ou le titane, qui fond à 1660°C. Or, nous n'avons à priori retrouvé aucune flaque de métaux fondus, et sommes bien loin d'atteindre une masse de débris s'élevant à 100 tonnes.

En vue de ces éléments, se pose les questions suivantes : pourquoi les services secrets ont-ils cherché à récuperer les cameras surveillances ; pourquoi le gouvernement refuse t-il de les diffuser ; comment expliquer le manque massique de débris du prétendu Boeing ; comment expliquer la contradiction des témoignages ; comment expliquer le cratère mystérieux de l'anneau C, et que se cache-t-il derrière tout cela ?


Si Phil Mole n'avait pas séléctionné avec précison les arguments les plus favorables à la thèse qu'il développe, en projettant tout élément contradictoire dans l'ombre la plus totale (comme il continuera de le faire dans les prochains paragraphes), mais conservé un développement argumentaire objectif et exhaustif, il aurait pu introduire, et non sans aisance, les hypothèses relatées par les chercheurs de vérité en réponse à ces interrogations.


Car quoiqu'il en soit, il n'y a actuellement AUCUNE preuve qu’un Boeing de 100 tonnes contenant 20 000 litres de kérosène se soit écrasé sur le pentagone.


Valorisation de la version officielle :

"À la manière des arguments discutés plus hauts selon lesquels les dommages infligés au bâtiment 7 du WTC n’étaient pas suffisants pour le faire s’effondrer, les critiques relatives à la taille du trou fait par le vol 77 dans le Pentagone reposent sur un choix très sélectif de la perspective. Les conspirationnistes aiment renvoyer à des photos du Pentagone endommagé dans lesquelles le trou fait par l’avion apparaît étroit, mais aiment beaucoup moins celles dans lesquelles l’étendue complète des dégâts apparaît clairement. Certains conspirationnistes ne semblent pas non plus satisfaits de la forme du trou, qui ne correspondrait pas à celle attendue pour un crash d’avion. Mais l’idée selon laquelle l’avion aurait dû laisser dans le bâtiment une forme aisément reconnaissable est une illusion – un Boeing 757 en pleine vitesse ne laissera pas dans le bâtiment en béton une empreinte de lui-même comme un ange tombé dans la neige (contrairement à ce qui s’est passé pour les bâtiments du WTC, dont l’extérieur était largement constitué de verre, et qui ont effectivement intégré la forme de l’avion.). Et la polémique autour du fait qu’aucun reste du vol 77 n’a été retrouvé sur le site du crash est tout simplement grotesque. De nombreuses photos prises dans la zone autour du site du crash sur le Pentagone montrent clairement des débris de l’avion éparpillés. Dans un excellent article de Popular Mechanics à propos des théories du complot autour du 11 septembre, l’expert en explosions Allyn E. Kilsheimer décrit ses propres observations en tant que premier ingénieur en bâtiments à être arrivé au Pentagone après que le vol 77 se soit écrasé : « J’ai vu les marques des ailes de l’avion sur la façade du bâtiment. J’ai ramassé des morceaux d’avion avec des identifications de la compagnie d’aviation sur eux. J’ai tenu de ma main la queue de l’avion et j’ai retrouvé la boîte noire ». Le témoignage oculaire de Kilsheimer est soutenu par des photos de l’épave de l’avion à l’intérieur et à l‘extérieur du bâtiment. Kilsheimer ajoute : « J’ai tenu dans mes mains des morceaux des uniformes de l’équipage, avec des morceaux de corps. C’est bon, maintenant ? »."


Pour ce qui est de la séléction sous-entendue des photographies par les "conspirationnistes", que l'auteur explicitera ci-dessous, n'oublions pas que toutes les photographies actuellement disponibles ne l'étaient pas à l'époque du développement de la théorie de Meyssan. Internet a beau être un medias efficace permettant de partager de nombreuses informations et supports numériques, il ne permet pas d'accéder instantanément à l'ensemble des photographies et vidéos relatives à un évènement, en l'occurence le 11 septembre, et cela malgrés le bon vouloir de l'internaute. C'est pourquoi l'idée selon laquelle il n'y avait pas de débris sur la pelouse du pentagone (les photographies montrant une pelouse verdoyante étaient alors très répandue), se développa jusqu'à ce que les contre-offensives des débunkeurs officiels voient le jour. Notre collectif aura lui-même constaté au travers de son développement, que des vidéos et photographies inédites affluaient régulièrement sur le web, ce qui est encore d'actualité. C'est aussi une raison pour laquelle nous analysons l'ensemble des éléments nous parvenants, qu'ils soient ou non favorable à la version officielle.


Concernant le trou du pentagone, au delà des quelques divergences de notre mouvement, une évidence subsiste : il n'y a aucune trace des réacteurs sur la façade. La théorie officielle se voudrait qu'ils se soient repliés avec les ailes de l'avion, explication très controversé et qui plus est, n'explique pas pourquoi l'un des réacteur aurait été retrouvé à l'extérieur de l'édifice. Se seraient-ils alors décrochés avant l'impact ? Des comparaisons d'envergure entre l'empreinte laissée par le Boieng et lui même sont révélatrices de l'incompatibilité du cratère avec ce dont il est supposé résulter, l'argument selon lequel l'avion ne laisserait pas d'empreinte disctincte de lui même restant très futil.


Enfin, le témoignage de Allyn E. Kilsheimer décrit des faits qui sont aujourd'hui connus et intégrés au truth movement. Des débris, il y en avait, quelques corps, également. Des photographies en sont effectivement la preuve (bien qu'une photographie ne soit pas une preuve "absolue"). Nous émettrons toutefois une réserve quant à l'identité de ces corps, pouvant n'être que des employés du pentagone, et au tissu des uniformes retrouvés, qui auraient supporté des températures d'incendies capablent de faire fondre des vitres, et d'après la théorie officielle, capablent de faire fondre, voir évaporer, un avion de ligne. D'après le démontage du livre Popular Mechanics par David Ray Griffin déjà mentionné (cf "11/09 la faillite des médias) à ce sujet, comment le témoin a pu tenir dans sa main "la queue d'un BOEING 757 qui mesure plus de 5 m de long et qui est très lourde" ? Ce même témoin a affirmé également avoir trouvé la boite noire. Or, "d'après la VO, les 2 boites noires ont été retrouvées par 2 pompiers 3 jours plus tard" (cf. "Washington's Heroes." Newsweek Web-exclusive: 28 Sept. 2003). La question que nous sommes en droit de nous poser ici est : quel crédit accorder à ce témoignage ?


Manipulation séléctive du témoignage de Jamie McIntyre :

"Mais, s’il y a tant de preuves qu’un avion s’est écrasé sur le Pentagone, pourquoi le correspondant de CNN Jamie McIntyre rapporte-t-il qu’il n’en a trouvé aucune ? La réponse est que McIntyre n’a pas du tout dit cela, et le 9/11 Truth Movement une fois de plus manipule sélectivement les preuves pour les faire coller avec ses conclusions. Quand McIntyre a spécifié qu’aucun débris d’avion n’était visible près du Pentagone, il répondait à une question précise posée par la présentatrice de CNN Judy Anchor. Le Vol 77 s’est approché en volant très bas, et il y avait des interrogations quant au fait que l’avion ait pu toucher le sol juste avant de heurter le Pentagone. La réponse de McIntyre, quand elle est citée dans sa totalité, montre clairement qu’il était en train d’expliquer qu’il n’y avait pas de signe que l’avion avait heurté le sol avant de heurter le Pentagone, mais il ne nie absolument pas le fait que l’avion a frappé le Pentagone lui-même : « WOODRUFF : Jamie, Aaron parlait tout à l’heure – ou l’un de nos correspondants parlait tout à l’heure – je pense – en fait c’était Bob Franken – avec un témoin qui disait qu’il semblait que le Boeing 757, l’avion de l’American, l’avion de l’American Airlines, s’est écrasé un peu avant le Pentagone. Pouvez-vous nous donner une meilleure estimation de à quel point l’avion a effectivement touché le bâtiment ? MCINTYRE : Vous savez, cela a pu apparaître de cette manière, mais d’après mon examen du terrain, il n’y a pas d’indication d’un avion s’étant écrasé en un lieu quelconque proche du Pentagone. Le seul endroit est en fait l’endroit du bâtiment qui a été heurté (souligné par nous), et, comme je l’ai dit, les seuls morceaux visibles qui restent sont si petits que vous pouvez les ramasser avec votre main. Il n’y a pas de grands morceaux de la queue, des ailes ou du fuselage, rien de tel nulle part aux alentours, ce qui semble indiquer que l’ensemble de l’avion s’est écrasé sur le côté du Pentagone et a fait s’effondrer cette façade du bâtiment. (souligné par nous) ». Remarquez que McIntyre ne remet jamais en cause le fait qu’un crash d’avion a endommagé le Pentagone, et il précise ainsi, dans une partie précédente de la retranscription faite par CNN, avoir vu plusieurs morceaux de l’engin autour du lieu du crash. Bien sûr, cela n’a pas empêché les conspirationniste de sélectionner et de choisir des informations pour faire progresser leurs objectifs."


Ce paragraphe se consacre à l'intérpretation exclusive des propos de McIntyre, qualifiée ici comme étant déformée par les conspirationnistes. Ce que nous trouvons particulièrement dérangeant, c'est l'utilisation d'un article défini ("les") désignant un ensemble d'individus, alors que seul une minorité a portée cette déformation de propos. L'accusation finale de l'auteur stipulant une séléction de l'information dans le but de faire progresser des objectifs particuliers lui est aisaiment retournable.


Le vol 93 et autres anomalies supposées :

[En attente]


Initiation aux théories du complot :

"Le 5 avril 2006, les créateurs du documentaire conspirationniste Loose Change et leurs supporters ont décidé d’assister à la première du film United 93 [En France : Vol 93], consacré à l’avion détourné qui s’est écrasé le 11 septembre. Ils voulaient saisir cette occasion pour dénoncer de prétendus mensonges à propos de ce vol, et, selon les mots d’un participant au forum Loose Change, « mordre ces bâtards là où ça fait mal, et faire se retourner contre eux ce film sur le vol 93 [31] ». Pour beaucoup d’Américains, les passagers du Vol 93 qui ont affronté les terroristes et ont fait s’écraser l’avion avant qu’il ne puisse atteindre sa cible sont des héros, mais le 9/11 Truth Movement voit les choses différemment. Selon le théoricien du complot auquel vous vous adressez, vous apprendrez soit que le Vol 93 a atterri sans dommage, soit qu’un jet de l’armée américaine a abattu l’avion en plein vol [32]. La première idée prend sa source dans une confusion entre le vol 93 et le vol 1989 dans le communiqué initial de l’Associated Press (AP), le second vol s’étant effectivement posé à l’aéroport Hopkins de Cleveland le 11 septembre. L’AP a ensuite corrigé cette erreur, mais beaucoup de conspirationnistes n’en ont pas fait autant [33]. La deuxième idée repose largement sur l’affirmation sans preuve que l’essentiel du moteur et d’autres larges parties de l’avion ont été dispersées à des kilomètres du site principal de l’épave – trop loin pour être le résultat d’un crash ordinaire. Ceci est erroné, parce que le moteur a été retrouvé à seulement 275 mètres du site principal du crash, et sa localisation était en adéquation avec la direction dans laquelle l’avion volait [34]. De plus, la boîte noire du vol a enregistré la bagarre à bord avant que l’avion ne s’écrase. Les conspirationnistes se retrouvent avec une théorie non seulement sans preuve valable, mais également embrouillée."


[à compléter]


Discréditation du mouvement :

"Pourquoi le même gouvernement qui a selon eux détruit le WTC aurait-il abattu le vol 93 avant qu’il ne puisse causer des dommages similaires à d’autres bâtiments ? Bien sûr, cette question présuppose une ambition de cohérence logique qui semble faire défaut au 9/11 Truth Movement."


Cette logique « semble » faire défaut au 9/11 Truth Movement mais ce n'est là qu'une argutie trompeuse. Phil Mole se serait-il laissé duper par sa partialité ou ignore t-il simplement nos hypothèses à ce sujet ? Voici quelques réponses envisageables :


  • Parce qu'aucun dommage supplémentaire n’était nécessaire, « l’acte de guerre » étant obtenu au Pentagone et « l'évènement catastrophique catalyseur » au World Trade Center. Le quatrième avion (de réserve en cas d’incident de l’un des autres vols l'empêchant d'atteindre son but) peut alors être détruit.
  • Parce que cette attaque s'est déroulée sur presque 2 heures et qu'il commençait à devenir vraiment ridicule que les Etats Unis d'Amérique ne puissent pas envoyer un avion de chasse dans les airs au dessus de leur propre côte est.
  • Parce que la reprise de contrôle des passagers était un imprévu susceptible de déjouer l'ensemble du plan.

??? :

"Une autre prétendue anomalie à propos d’un vol concerne le supposé ordre de retrait donné le 11 septembre 2001 par le NORAD (North American Aerospace Defense Command) pour permettre aux avions détournés d’atteindre leur destination sans encombre. Le 9/11 Truth Movement croit que le NORAD avait la capacité de localiser et d’intercepter les avions le 11 septembre, et son échec à le faire témoigne de la conspiration gouvernementale pour permettre aux attentats de se produire. Pour étayer cette affirmation, ils prétendent que le NORAD aurait pu rapidement neutraliser les avions détournés, puisque les interceptions d’avions sont pour eux une tâche banale, avec 67 actions de ce type réalisées avant le 11 septembre. De manière symptomatique, cette argumentation ne précise pas la période de temps au cours de laquelle ces interceptions ont été réalisées, ni ne nous dit si elles ont eu lieu près de grandes villes ou ailleurs, disons à des kilomètres au milieu de l’océan."


[à compléter]


??? :

"Une information plus précise et plus exacte est donnée par l’article de Popular Mechanics, qui explique : « Dans les décennies précédant le 11 septembre, le NORAD a intercepté seulement un avion civil au-dessus de l’Amérique du Nord : le jet privé du golfeur Payne Stewart, en octobre 1999. Avec les passagers et l’équipage inconscients du fait de la décompression de la cabine, le contact radio a été perdu avec l’avion, mais le contact par transpondeur a été maintenu jusqu’au crash. Mais, même ainsi, il a fallu 1 heure et 22 minutes à un F16 pour atteindre l’avion ciblé »."


Le papier de Popular Mechanics est clairement discrédité par le Government Accountability Office, et un rapport mis à jour en 1994 ("clairement dans la dernière décennie"): "D'autres unités actives et de réserves sont parfaitement équipées pour se charger de ce qui est devenu l'objectif principal des forces de défenses : l'interception des trafiquants de drogue. (…)globalement, pendant les 4 dernières années, les avions d'alertes du NORAD ont décollés 1518 fois pour intercepter des avions (signalés comme trafiquants), ou une moyenne de 15 fois par site par an. (…), le nombre d'avion suspectés de trafique de drogue atteint une moyenne de moins de 7 % de l'activité totale de tous les site d'alerte.\3 l'activité restante implique le contrôle visuel d'avions non identifiés et l'assistance d'avions en détresse. . L'Apendix I contient des informations additionnelles sur l'activité de chaque unité de défense aérienne, site d'alerte, défense aérienne continentale, et missions aériennes de souveraineté. " --Continental Air Defense: A Dedicated Force Is No Longer Needed (Letter Report, 05/03/94, GAO/NSIAD-94-76)[34]. C'est une moyenne de plus d'une mobilisation du NORAD par jour, chaque jour de l'année.


[à améliorer]


??? :

"Ce n’est pas une chose aisée et rapide que de localiser et d’intercepter un avion à la trajectoire erratique. Le personnel du NORAD doit d’abord essayer à plusieurs reprises d’établir le contact avec l’appareil pour éliminer l’hypothèse d’un problème banal, et doit ensuite contacter le personnel militaire approprié pour faire décoller rapidement des avions de combat et les diriger au bon endroit. La situation le 11 septembre était de plus compliquée par le fait que les terroristes à bord des avions détournés avaient éteint ou endommagé les radars transpondeurs. En l’absence d’un signal transpondeur permettant d’identifier les avions, chaque avion détourné n’aurait été sur les écrans du NORAD qu’un spot mouvant parmi tant d’autres, le rendant d’autant plus difficile à suivre à la trace."


??? :

"Ainsi, même une décision immédiate du NORAD d’intercepter l’un des avions détournés le 11 septembre aurait malgré tout nécessité un laps de temps important jusqu’à ce qu’elle soit exécutée – et ce temps n’était simplement pas disponible ce 11 septembre."


L'absence de recul et d'esprit critique est ici caractérisée. Si le gouvernement nous présente trois versions différentes et contradictoires [35] pour expliquer l'impuissance de son armée et le défaut d'avion sur zone à temps (les chasseurs ayant tourné en rond au dessus de l'océan faute d'indications précises !), doit-on se satisfaire de ces explications peu plausibles et cela à chaque nouvelle itération ? Comment adhérer à cet arguement léger selon lequel la FAA et le reste de la défense, moderne et coûteuse, sont dans l'incapacité de localiser un avion sur leur écran à partir du moment où son transpondeur est coupé ? Les assaillants potentiels des USA n'ont plus qu'à couper les tranpondeurs de leurs avions pour ne pas être situés puisque c'est apparemment aussi simple que ça. L'éventualité qu'un contrôleur aérien, témoin d'une coupure de transpondeur, puisse donner la position de l'avion sur son écran par l'intermédiaire d'un instrument d'ultra haute technologie tel qu'un "téléphone", semble au-delà de l'imagination de ces militaires.


[à améliorer]


??? :

"Diverses autres théories du complot se concentrent sur la supposée connaissance à l’avance par le gouvernement des attaques terroristes. Une théorie répandue suggère que le volume étonnamment élevé d’opérations de « put [37] » sur des valeurs liées aux compagnies aériennes dans les jours ayant immédiatement précédé le 11 septembre. Puisque l’opération de « put » est bien une spéculation sur la baisse du prix d’une action, les conspirationnistes soupçonnent que des boursicoteurs initiés étaient au courant des attentats en préparation et ont effectué leurs opérations en conséquence. Bien que cela semble très troublant en tant que fait pris isolément, le volume général d’opérations de « put » sur ce type de valeurs avait atteint des niveaux semblables à d’autres moments de l’année. Le pic des opérations sur la American Airlines était le plus élevé parmi toutes les compagnies aériennes concernées, mais cela n’est pas très étonnant si l’on considère que la compagnie venait juste de rendre publiques de possibles pertes [38]. En effet, de mauvaises nouvelles globales à propos du secteur de l’aéronautique ont poussé les entreprises de conseils en investissements à recommander à leurs clients d’utiliser l’opération de « put », et il n’est donc pas du tout nécessaire de lier ces opérations à une connaissance préalable des attaques à venir."


[à compléter]


??? :

"Une autre théorie prétend que la FEMA [Agence Fédérale de Gestion de Urgences] est venue au World Trade Center le 10 septembre 2001, témoignant ainsi du fait que le gouvernement était au courant du désastre à venir. Cette allégation se fonde sur un témoignage de Tom Kennedy, du corps expéditionnaire du Massachusetts, qui a déclaré au présentateur de CBS Dan Rather, le 13 septembre 2001 : « Nous sommes actuellement, heu, une des premières équipes qui a été envoyée pour soutenir la ville de New York au cours de ce désastre. Nous sommes arrivés, heu, tard dans la nuit de lundi, et nous sommes entrés en action mardi matin. Et nous n’avons pas eu la possibilité avant aujourd’hui de travailler, heu, sur l’ensemble du site. [39] ». L’explication très banale de cette phrase est que M. Kenney a confondu les jours – ce qui n’est pas inhabituel pour quelqu’un qui vient de travailler pendant plus de deux longues journées dans des activités de secours d’urgence. Ainsi, une interprétation très simple du propos de Kenney est qu’il est arrivé à Ground Zero le 11 septembre (qu’il a faussement identifié comme un lundi plutôt qu’un mardi), qu’il est entré en action le 12 septembre (identifié par erreur comme un mardi), et n’a pas pu commencer à travailler sur l’ensemble du site avant « aujourd’hui » (le jour auquel il parlait à Dan Rather, soit jeudi le 13 septembre). De plus, plusieurs sources enregistrent l’arrivée de la FEMA le 11 septembre, et la femme de Kenney a confirmé que le jour auquel son mari a été envoyé à Ground Zero était bien le 11 septembre [40]. Le degré auquel le 9/11 Truth Movement est capable d’exagérer et de manipuler de simples erreurs ne témoigne justement pas d’un très grand souci de la recherche de la « vérité »."


[à compléter]


Méprise et caricature de la culture historique des chercheurs de vérité :

"Une grande part de cet article a été consacrée aux explications données par le 9/11 Truth Movement, mais il faut remarquer que les explications qu’il ne donne pas posent tout autant problème. Je ne suis parvenu à retrouver dans aucun de leurs écrits aucune analyse sérieuse d’Al Qaeda, du terrorisme islamiste ou de l’histoire contemporaine du Moyen Orient."


Constatons à quel point cet auteur n'a travaillé sérieusement sur aucun de ces faits. Sa culture du 11 septembre semble se résumer à n'avoir assisté qu'à une conférence et lu le livre de Popular Mechanics. Inutile d'espérer qu'il se soit plongé dans les travaux de Professor Michel Chossudovsky [35] , Nafeez Ahmed [36] , Professor Peter Dale Scott [37] , Paul Thompson [38] , qui ont révélé "Al Qaeda" comme une comédie créée et protégée par des agences occidentales. Skeptic prend-il en compte l'entraînement l'armement le financement et la défense par les USA du KLA , connecté à Al Qaeda dans les Balkans, au Kosovo?, [39]


??? :

"L’explication la plus probable de ce phénomène est que, comme la plupart de leurs compatriotes américains, une grande partie d’entre eux ne s’est jamais vraiment préoccupé du Moyen Orient avant le 11 septembre. Pourtant, il est impossible de comprendre la menace terroriste si l’on ne comprend pas comment la chute de l’empire Ottoman, la fragmentation après la deuxième Guerre Mondiale d’une grande partie du Moyen Orient en de nouvelles nations aux frontières largement arbitraires, la réaction du monde musulman à la création d’Israël, la naissance du fondamentalisme islamiste, le conflit avec et l’influence de la Russie soviétique, ainsi que la frustration face au soutien américain à Israël ont façonné l’idéologie et les ambitions de groupes comme Al Qaeda. Les groupes terroristes islamistes ont émergé dans ce contexte, et ont activement et de manière répétée pris pour cibles les intérêts américains, depuis plus de deux décennies."


[à compléter]




Démonstration de culture historiques :

"L’idée selon laquelle des terroristes islamistes s’en prendraient à des bâtiments états-uniens est cohérente avec des événements récents des deux dernières décennies, dont : - une attaque par la faction radicale Hezbollah de casernes de Marines au Liban en 1983."


  • Hezbollah est Shi'ite, pas Sunnit, et n'a aucun lien avec "Al Qaeda".
  • L'attaque du Hezbollah (sur une cible militaire) était une réponse au pilonnage par un cuirassé US sur leur village.
  • Que faisait une caserne de marine au liban ?

"- le détournement de l’Achille Lauro en 1985"


Un false flag du Mossad conçu et financé par les services secrets Israélien pour démoniser les Palestiniens dans ce qu'on appel une opération "black propaganda".[40]


"- une attaque au camion piégé du World Trade Center en 1993, qui avait tué 6 personnes et blessé plus de mille."


Avec une bombe fournit par nos propres transfuges du FBI [41] , un colonel des service secrets Egyptien nommé Emad Ali Salem! Qui travaillait avec un officier du Mossad (Josie/Guzie Hadas) pour recruter des musulmans qui ne se doutaient de rien, dans une mosquée de Brooklyn. L'homme accusé ensuite n'avait même jamais su que la camionnette était utilisée pour l'attentat.. il revint pour récupérer son dépôt chez le loueur de véhicule, après qu'il est déclaré le vol de la camionnette , avant que l'attentat ne se produise.


Il a tellement, tellement de chose que Phil Mole ne sait pas à propos de ces faits , c est décourageant.


"- une tentative déjouée de faire exploser 12 avions se rendant des Philippines aux États-Unis en janvier 1995."


Le Project Bojinka alerta les USA contre cette méthode d'attaque.


"- l’explosion en 1995 des bâtiments des ambassades états-uniennes au Kenya et en Tanzanie, qui a tué 12 Américains et 200 kenyans et tanzaniens."


Et pourquoi Ali Mohamed [14] , soldat des forces spéciales US, informateur du FBI, et agent de la CIA a coordonné cette attaque ? et pourquoi est il protégé ? encore la même vieille excuse embarrassante? Ou avez vous simplement jamais entendu parlé de lui ?


"Puisque Ben Laden et Al-Qaeda ont officiellement revendiqué les attaques du 11 septembre, et que les preuves pointent dans leur direction, il n’y a pas lieu de se mettre en quête de théories alternatives


Nonsense. Personne n'a revendiqué la responsabilité des attaques du 11/9, un fait suspect de plus à ces attaques. Bin Laden a démenti toute responsabilité dans une série d'articles de journaux au Pakistan. Le FBI n'a pas inclut le 11 Septembre sur sa fiche sur ben Laden [15] non plus. Objectivement Skeptic Magazine est encore moins septique que nos propres fédéraux !"


Conclusion : l’attrait des théories du complot :

Affirmation gratuite sur la déficiance et l'extrêmité politique du truth movement :

"Cet article a analysé les arguments du 9/11 Truth Movement et les a trouvés déficients. Pourtant, les 400 personnes qui assistaient à la conférence et les milliers d’autres qui soutiennent leur activité trouvent ces théories convaincantes, et la raison ne réside pas forcément dans le fait qu’ils partagent une idéologie politique commune. Sur la base de mon analyse informelle de la foule présente à la conférence à l’hôtel Hyatt, j’ai constaté que les participants semblaient provenir des deux extrêmes du spectre politique. Il y avait des représentants de la droite extrême qui récusent toute forme d’autorité au gouvernement central, et des membres de la gauche radicale qui mènent infatigablement une campagne contre ce qu’ils perçoivent comme les méfaits du capitalisme et de l’impérialisme. Il faut donc revenir à une question posée au début de cet article : pourquoi tant de gens intelligents et pleins d’avenir trouvent-ils ces théories si séduisantes ?"


Si cet article a trouvé les arguments du 9/11 Truth Movement déficients, c'est bien parce qu'il est en lui-même déficient. Et si au contraire, des intellectuels compétents dans leur domaine respectif parviennent à se regrouper en associations ou collectifs dans le but de découvrir la réalité des évènements du 11 septembre 2001, et qu'après d'importantes recherches et réflexions, ils en privilégient les théories alternatives à la version gouvernementale des faits, c'est peut être justement parce que ces théories sont plus cohérentes que la version que l'on nous impose.


Méfiance à l'égard du gouvernement américain :

"Il y a plusieurs réponses possibles à cette question, aucune n’excluant les autres. Une des premières et des plus évidentes est la méfiance à l’égard du gouvernement américain en général, et de l’administration Bush en particulier. Cette méfiance n’est pas totalement sans fondement. Le gouvernement américain a trompé ses citoyens à propos du véritable coût humain de la guerre du Vietnam, et s’est reposé sur des tactiques militaires qui étaient moralement discutables même du point de vue des usages guerriers. Les révélations du Watergate, du scandale Iran/Contra, et d’autres petites et grandes machinations infâmantes ont considérablement érodé la confiance du public dans le gouvernement. Vous ajoutez à cela une administration qui est entrée en fonction après l’élection la plus controversée en plus d’un siècle, qui s’est mise en marge d’accords internationaux tels que le protocole de Kyoto, qui a trompé les citoyens à propos des données scientifiques relatives au réchauffement climatique et à la recherche sur les cellules souches, qui a engagé une guerre contre l’Irak sur la base d’indigents renseignements concernant des armes de destruction massive, et qui a échoué à répondre efficacement aux effets d’un cyclone en Floride, et vous avez de solides raisons d’être suspicieux."


Lorsqu'un gouvernement ment, il est en effet normal d'en perdre sa confiance. D'autant qu'aux exemples de mensonges apportés par l'auteur, peuvent être ajoutés ceux relatifs aux tortures des prisonniers d'Abou Ghraib ou de Guantanamo, du statut prétendument imprenable des grottes de Tora Bora, des manipulations relatives aux réalités vécues par les soldats américains envoyés en guerre au Moyen Orient, et des actuels doutes sur le nucléaire iranien. Sachant que l'imagination et le stratège d'un gouvernement ne connait que peu de limites lorsque cela convient à nourrir ses intérêts, les doutes quant à la véracité de la version gouvernementale des attentats du 11 septembre 2001 en est légitimée. Voici l'exemple du projet Northwoods [36], opération false flag aujourd'hui déclassifié, qui projetait d'organiser une série d'attentats contre les États-Unis, par l'état-major interarmes américain lui-même, de manière à en imputer la responsabilité au régime cubain. Le plan conçu par le brigadier général William H. Craig présenté le 13 mars 1962 au « Groupe spécial élargi », siégeant au Pentagone, par le général Lemnitzer, consistait à faire subir des dommages aux biens et personnels américains suffisamment importants pour susciter une forte indignation dirigée contre le maître de l'île voisine. Ainsi, il était prévu :


  • l'attaque de la base de Guantanamo par des mercenaires cubains sous uniforme castriste
  • de faire sauter un navire de guerre américain dans les eaux territoriales cubaines avec la présence proche de navires ou avions cubains aux fins d'imputation, attaque voulant rappeler la destruction de l'USS Maine à La Havane en 1898 (qui fit 266 morts, victimes, en réalité, d'un accident), utilisée pour justifier l'intervention militaire menée alors pour déposséder l'Espagne de sa colonie. Le navire aurait pu être téléguidé et les fausses victimes auraient bénéficié de funérailles simulées.
  • de terroriser les exilés cubains de Floride en organisant des attentats contre eux, y compris de couler, réellement ou en simulation, des embarcations chargées de ces réfugiés fuyant le régime castriste. De faux agents cubains auraient été arrètés et contraints aux aveux afin d'exhiber des preuves. La presse aurait été alimentée de faux documents compromettants pré-établis.
  • le bombardement nocturne d'états voisins par de faux avions cubains.
  • la destruction d'un avion charter, opéré par une compagnie aérienne détenue en sous-main par la CIA, dont les passagers, des étudiants en vacances, auraient été transférés sur un avion similaire, et dont les messages radio auraient dénoncé une attaque par un chasseur cubain.

En plus de ces projets, le ministère de la défense avança plusieurs idées d'opérations, telle l'opération 'Coup vicieux', partie d'un ensemble de projets baptisé « Opération Mongoose », qui envisageait un possible accident du vol Mercury devant envoyer dans l'espace John Glenn et prévoyait d'en rendre les Cubains responsables à l'aide de preuves préfabriquées établissant des interférences électroniques. Finallement, ces projets, reliés au contexte de la guerre froide, auront été contrecarré par Kennedy, qui aura suivi les mises en gardes de son prédécesseur, Eisenhower, lors de son discours de fin de mandat :


« Dans les conseils de gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime, qu'elle soit recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux d'un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devrons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos libertés ou les processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seules une vigilance et une conscience citoyennes peuvent garantir l'équilibre entre l'influence de la gigantesque machinerie industrielle et militaire de défense et nos méthodes et nos buts pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puisse croître de pair.» [36]


Discussion sur les notions de suspicion de conscience et de transparance :

"Pourtant, il faut préciser certaines choses à propos de la suspicion. D’abord, il y a l’argument philosophique élémentaire selon lequel la suspicion en elle-même ne prouve rien. – toute théorie a besoin de preuves en sa faveur pour être prise au sérieux. Deuxièmement, les erreurs faites par notre gouvernement dans le passé sont qualitativement différentes d’une décision consciente de tuer des milliers de ses propres citoyens dans le but de justifier l’oppression d’autres. Et, plus important, il y a le fait que l’essentiel de ce que nous savons des mauvaises décisions de notre gouvernement est uniquement connu du fait de la relative transparence dans laquelle notre gouvernement opère, et de la liberté de répandre et de discuter ces informations."


Concernant la suspicion, elle n'est en aucun cas prétexte de preuve des théories alternatives, mais justifie en partie leur existance. Pour ce qui est de la décision consciente de tuer des milliers de citoyens, qu'en est t-il des américains décédés sous la bannière étasunienne dans la série de guerre au Moyen Orient, dont le point de départ tend inéxorablement vers le 11 septembre 2001 ? Une enquête publiée dans la revue scientifique britannique The Lancet [37], estime le nombre de pertes humaines liées à la guerre en Irak, à 654 965 victimes entre mars 2003 et octobre 2006 ; dont, entre le 20 mars 2003 et le 27 février 2008, 4 280 victimes dans la coalition (3973 soldats américains, 174 soldats britanniques et 133 soldats de pays alliés) et plus de 36 000 blessés dont 11 000 grièvement [38]. L'ensemble de vies détruites par la soit-disant volonté de rétablissement de la paix au Moyen Orient par le gouvernement américain n'est elle pas une décision consciente de tuer ?


Enfin, est-il raisonnable de parler de "transparence" dans le dossier incontestablement censuré du 11 septembre ? Le refus du gouvernement, durant 440 jours, de monter une commission d’enquête financée à 3 millions de dollars (pour être ensuite augmenté à 14 millions après réclamation des membres de la commission), alors que le scandale Clinton fut alloué de 67 millions de dollars et dans un temps évidemment plus court, peut il être considéré tel de la "transparence" ?


Il faut croire qu’aux États-Unis, 2749 victimes ne valent pas que l'on dérange les élus du peuple. Le gouvernement aura aussitôt tenté de contrôler la commission en nommant à sa tête Henry Kissinger. Mais celui-ci est démissionné deux semaines plus tard sous les huées de protestation. Chassez l’envoyé du gouvernement par la porte et il revient par la fenêtre : c’est au poste de directeur exécutif qu’il sera finalement placé, en la personne de Philip Zelikow. En tant que grand profiteur des attentats, le gouvernement n’aurait pas dû être a priori exclu du champ de l’investigation. Or, non seulement il l’a été mais il a pour ainsi dire placé l’un de ses propres membres à la tête de la Commission. Qu’auraient pensé les familles de victimes si l’on avait placé à ce poste un haut dirigeant d’Al-Qaïda ? Qu'en est-il également des fuites sur la destruction de preuves au sein des services de renseignement [39] ? Sur le déblayage et la vente précoce de l'acier du site de ground zero en Asie ? Sur le traitement médiatique orienté ou censuré des informations ? Sur le refus des membres du gouvernement, des journalistes, ou députés, à répondre aux appels de débats organisé par le truth movement ?


Peut-on appeler cela "la liberté de répandre et de discuter des informations" ?


Intérprétation erronée des conséquences d'un état policier :

"La complète ironie de ce dernier point m’a frappé alors que j’étais à la conférence. Voilà un groupe de près de 400 personnes réunies pour discuter ouvertement des sales coups du gouvernement des Etats-Unis, qu’ils accusent de terribles atrocités commises dans le but de faire advenir un Etat policier. Mais si l’Amérique était un Etat policier avec de si terribles secrets à protéger, les brutes au gouvernement auraient à coup sûr donné l’assaut aux salles de conférence et arrêté les leaders du mouvement. Pourtant, même les leaders du 9/11 Truth Movement que l’on entend le plus se portent toujours à merveille, et personne à la conférence ne semblait particulièrement inquiet de représailles gouvernementales. Cela semble indiquer que, à partir d’un certain point, les conspirationnistes eux-mêmes ne semblent pas réellement croire à ce qu’ils racontent."


Cette vision de l'auteur est particulièrement simpliste. Car quoi de plus suspect que d'arrêter les leaders d'un mouvement pacifique réclamant simplement l'ouverture d'une enquête indépendante sur le 11 septembre ? Au nom de quoi peuvent-ils être arrêté ? Qu'en est il de la liberté démocratique d'expression ?


Il est évident que si le gouvernement tentait de s'opposer par la force à un mouvement non violent, les soupçons à son égard n'en seraient qu'agrandis, et les risques d'importants dérapages par l'union du peuple, inévitables. La meilleurs solution reste pour le groupe de personnes impliquées dans cette machination, de lutter intéligemment par une ripposte idéologique et raisonnée visant à convaincre les citoyens de la véracité de leurs propos, en discréditant et repoussant les réflexions alternatives.


Intérprétation érronée de l'intêret des théories alternatives :

"Une autre force des théories du complot est qu’elles sont faciles à comprendre. Comme noté précédemment, la plupart des Américains ne savaient presque rien ou ne voulaient presque rien savoir du Moyen Orient jusqu’à ce que les événements du 11 septembre ne les forcent à se pencher sur la question. (L’excellent journal satirique The Onions s’est moqué de cela avec son article intitulé « Un type du coin agit comme si il s’intéressait à l’Afghanistan depuis longtemps ») [45]. Le gros avantage des théories du 9/11 Truth Movement est qu’elles ne nécessitent aucune connaissance à propos du Moyen-Orient, ou plus généralement aucune connaissance en histoire mondiale ou en politique. Cela nous amène à un autre avantage des théories du complot : elles sont curieusement réconfortantes. Des événements chaotiques et menaçants sont difficiles à appréhender, et l’attitude à adopter pour nous protéger ne s’impose pas d’elle-même. Dans les théories du complot qui se focalisent sur une cause humaine particulière, le caractère terriblement hasardeux de l’existence se moule dans un ordre compréhensible."


Une nouvelle fois, l'auteur tente d'aborder des explications inadaptées et insensées, de façon à se valoriser face à la caricature qu'il façone, de l'ensemble des personnes pourtant compétantes et désireuses de vérité. L'observation ponctuelle d'un groupe de citoyens ne permet pas la généralisation par un raisonnement d'induction sur l'ensemble des connaissances relatives à la géopolitique ou l'histoire de notre société par les chercheurs de vérité. Car ce mouvement concentre toute discipline confondue, se porte par des experts du Moyen Orient (tel que Robert Fisk [40][41]), par des professeurs de tout domaine de spécialité (philosophie, religion, théologie, mathématiques, physique, ingénierie, justice criminelle, droit, économie, finance, medecine, sciences biologiques, histoire, sciences politiques, gouvernement, anthropologie, sociologie, psychologie, art et humanité, éducation, gestion, sciences de l'évolution et de l'environnement, géologie et géographie) [41], par des officiers militaires, agents des services de renseignement et officiels du gouvernement (chef d'état major, commandant, colonel, lieutenant, capitaine, secretaire à la défense, major, directeur de recherche, scientifiques et chercheurs du gouvernement, agents des services de renseignements et chargés d'application des lois, membres du gouvernement fédéral, militaires, membres et signataires de la comission du 11/9) [42], des pilotes et professionels de l'aviation (pilotes commercials, pilotes militaires, spécialistes de l'aviation) [43], des ingénieurs et architectes (ingénieur mécaniques, ingénieur des structures, ingénieur des matériaux, ingénieurs en chimie et environnement, ingénieurs en aérosptiale, ingénieur aéronautique, ingénieur naval, ingénieur éléctronique, ingénieur en éléctricité, ingénieur des systèmes informatiques, ingénieur en industrie mécanique, architectes) [44], par les survivants des attentats et familles des victimes [45], par des artistes, professionels de la télévision, journalistes, acteurs etc. [46]


Inutile dès lors d'insister sur le fait que les connaissances et compétances ne manques pas au sein du mouvement. Et bien évidemment, comprendre l'intégralité de la situation géopolitique actuelle et historique est incontournable à l'assimilation globale des enjeux et motivations relatives à cette possible machination.


Enfin, prétendre que la croyance d'un complot orchéstré par le gouvernement de nos propres états démocratiques, libres et laïques, agissant dès lors au profit de quelques individus avides de pouvoir et de puissance au détriment des populations et de la paix dans le monde ; puisse être réconfortante, est une démence des plus totales.


Conclusion générale :

Afin de faire honneur aux principes de votre association et à votre souci d"objectivité, nous sommes certains que vous ne manquerez pas de publier cette réaction qui précise le positionnement du mouvement pour la vérité, corrige les erreurs de l'article que vous avez publié....


Notes et références

[1] (en) Vidéo de démolition contrôlée d'un stade en béton sur implosionworld.com.
[2] Vidéo d'une démolition contrôlée s'effectuant de haut en bas.
[3] (VOST(fr)) Conférence de William Rodriguez à Los Angeles le 25 juin 2006.
[3] (fr) Résumé du récit de William Rodriguez.
[4] (en) Article évoquant différents témoignages d'explosions dans le sous-sol et le hall des tours.
[5] (en) Conférence du physicien Steven Jones
[5] (fr) Pr. Steven Jones, Réexaminer le 11/09/2001 en appliquant la méthode scientifique, mai 2007.
[6] (en) Vidéo des squibs au WTC, tirée du documentaire Loose change 2.
[7] Vidéo de détonation n°1 ; n°2 : n°3 ; n°4 ; n°5.
[7] (en) 9/11 Firefighters: Bombs and Explosions in the WTC, sur whatreallyhappened.com
[7] (VOST(fr)) 911 Eyewitness
[8] (en) Témoignages d'explosions au WTC
[9] Vidéo de la fumée blanchâtre, visible à la base du WTC2, dans l'angle inférieur droit du champ de vision, entre la première et la huitième seconde.
[10] (en) Relevés sismiques ; [pdf] Etude sismique de la journée du 11 septembre 2001
[11] (en) [pdf] WTC performance study, FEMA, p 2-20, figure 2-19, Redistribution of load aircraft Impact.
[12] Séquence d'effondrement du WTC1, à partir de la frame 4.02:00.
[13] (en) NBC News, Special report
[14] (en) Arizona Daily Wildcat du 12/09/2001 d'après une dépêche Associated Press.
[15] (en) « When the Twin Towers Fell », Scientific American, 10 octobre 2001.
[16] (en) [pdf] NCSTAR 1, p125, 126.
[17] (en) [pdf] NCSTAR 1, p137.
[18] (en) How Columns Will be Designed for 110-story Buildings, Engineering News-Record, 2 avril 1964, p.48-49.
[19] (en) Angus K. Gillespie, Twin Towers : The Life of New York City's World Trade Center, Rutgers University Press, 1999, p.117.
[20] Henry Hold and company, City in the sky, Times Books, 2003.
[21] (en) [pdf] WTC performance study, FEMA, p 2-20, figure 2-19, Redistribution of load aircraft Impact.
[22] (en) Some articles from engineering news record, sur 911research.wtc7.net
[22] (en) Building the World Trade Center (1983), sur video.google.com
[23] (en) [pdf] The 9/11 Commission Report, Chapter 9 Heroism and Horror : “The interior core of the buildings [WTC1 et WTC2] was a hollow steel shaft, in which elevators and stairwells were grouped” ; p 558
[24] (en) Simulation 3D, à partir de 4'00".
[24] (fr) [[1]]
[25] (VOST(fr)) Interview de l'expert en démolition contrôlée, Danny JOWENKO.
[26] (en) Huge Amounts Of Smoke Came From WTC 5 & 6 NOT WTC 7, sur infowars.net
[26] (en) NIST Status Update on World Trade Center 7 Investigation
[27] (en) Security, Secrecy and a Bush Brother, sur populist.com.
[28] (en) Larry “Lucky Larry” Silverstein sur informationliberation.com
[29] (en) Simulation 3D, à partir de 6'04".
[30] (en) Heightened Security Alert Had Just Been Lifted, sur newsday.com
[31] (en) Interwiev de Scott Forbes
[32] (en) Déclarations de professionels de l'aviation, sur patriotsquestion911.com
[33] (fr) Analyse des vidéos surveillances du pentagone, sur earth-citizens.net
[33] (en) Liste de témoignages du vol 77, sur 911research.wtc7.net
[34] (en) Continental Air Defense: A Dedicated Force Is No Longer Needed, Letter Report, 05/03/94, GAO/NSIAD-94-76.
[35] (en) Who Is Osama Bin Laden ?, Michel Chossudovsky, professeur d'économie à l'université d'Ottawa, sur globalresearch.ca
[36] (en) Nafeez Ahmed - "Ties With Terror: The Continuity of Western-Al-Qaeda Relations in the Post-Cold War Period", Nafeez Mosaddeq Ahmed, sur 911blogger.com
[37] (en) New and forthcoming books, Professor Peter Dale Scott, sur socrates.berkeley.edu
[38] (en) Complete 911 Timeline, Paul Thompson, sur cooperativeresearch.org
[40] (en) OSAMAGATE, Michel Chossudovsky, professeur d'économie à l'université d'Ottawa, sur globalresearch.ca
[41] (en) Types of Terrorism and 9/11, George Pumphrey, sur globalresearch.ca
[42] (en) Who Bombed the U.S. World Trade Center? — 1993, Ralph Schoenman, Prevailing Winds Magazine, Number 3, 1993, sur takingaim.info
[43] (en) How the FBI protected Al Qaeda’s 9/11 Hijacking Trainer, Dr. Peter Dale Scott, sur globalresearch.ca
[35] (en) 9/11 Live or Fabricated: Do the NORAD Tapes Verify The 9/11 Commission Report ?, sur 911truth.org
[36] (fr) Quand l'état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population, sur asile.org
[36] (en) Dwight Eisenhower, Farewell adress, 17 janvier 1961.
[37] (en) [pdf] Mortality after the 2003 invasion of Iraq: a cross-sectional cluster sample survey, sur www.thelancet.com
[38] (en) Iraq Coalition Casualty Count, sur icasualties.org
[39] (fr) L’affaire Sibel Edmonds, sur reopen911.info
[40] (fr) Robert Fisk troublé par les inconsistances dans la version officielle, sur reopen911.info
[41] (fr) Robert Fisk, sur wikipedia.org
[41] (en) Professors Question 9/11, sur patriotsquestion911.com
[42] (en) Senior Military, Intelligence Service, Law Enforcement, and Government Officials, sur patriotsquestion911.com
[43] (en) Pilots and Aviation Professionals, sur patriotsquestion911.com
[44] (en) Engineers and Architects, sur patriotsquestion911.com
[45] (en) 9/11 Survivors and Family Members, sur patriotsquestion911.com
[46] (en) Artists, Entertainers, and Media Professionals, sur patriotsquestion911.com