Le journalisme face au complotisme
Pour lutter efficacement contre les théories farfelues qui circulent sur le 11-Septembre, il faut commencer par les dissocier des vraies zones d'ombre que de nombreux médias ont étudiées. Certaines personnes sont convaincues par les explications données par l'administration US, d'autres sont convaincues par l'une des thèses alternatives, et entre les deux, une majorité de sceptiques n'a pas de certitudes. C'est ce que nous avons expliqué aux médias qui nous ont donné la parole.
15 ans après le 11-Septembre, les explications présentées par l'administration US n'ont toujours pas été démontrées. Les cassettes altérées des "confessions" de Ben Laden, les "aveux" de KSM obtenus sous la torture, ou le passeport retrouvé au pied du WTC ne sont pas des preuves convaincantes. C'est pourquoi une majorité de citoyens a des doutes et aimerait que le débat ait lieu sereinement.
Néanmoins, quelques journalistes cherchent à empêcher le débat et qualifient de complotistes tous ceux qui s'intéressent à ce sujet. Ces amalgames entre le doute raisonnable et les théories délirantes (qui existent, comme pour n'importe quel événement) ne font que renforcer la défiance des citoyens envers les médias, et contribuent au final à faire progresser le complotisme.
Le saviez-vous ?
- Edward Snowden s'est inspiré d'un des lanceurs d'alerte du 11/9.
Le journaliste Glenn Greenwald a des doutes sur le récit de la mort de Ben Laden.
Nous avons été les premiers à traduire certains de ses articles.
Les premiers en France à parler des "Quatre de Newburgh".
Les premiers à donner le nom de la "reine de la torture" à la CIA.
La torture n'a apporté aucune information fiable. Pourtant le rapport de la commission d'enquête sur le 11/9 est basé en grande partie sur des informations obtenues ... sous la torture.
Nos principaux détracteurs sont membres de l'AFIS, une association qualifiée de lobby pro-OGM par un ancien membre de son Comité scientifique.
Le doute progresse de plus en plus rapidement sur le 11-Septembre : une minorité de citoyens est convaincue par les explications de l'administration US, une autre minorité est convaincue par l'une des thèses alternatives (dont certaines sont effectivement délirantes), et une majorité a des doutes, plus ou moins importants.
Ceux qui veulent croire aux explications officielles sont bien évidemment libres de le faire. Nous souhaitons simplement avoir le droit d'en douter, et de demander par exemple l'accès aux documents classifiés sans raison.
Si vous ne connaissez pas encore notre association, voici un webdoc réalisé par des étudiants en journalisme, notre récent passage sur France Inter, et l'un de nos documentaires consacré à Ben Laden.