Consensus scientifique
Révision datée du 8 janvier 2020 à 22:54 par WikiSysop (discussion | contributions)
Il y a un consensus en faveur d'une hypothèse scientifique quand une large majorité des spécialistes du sujet (en général au moins 85%) la valident.
C'est le cas par exemple pour l'évolution, le réchauffement climatique, ou sur le fait que la terre est ronde.
Ce n'est pas synonyme de vérité définitive (cela n'existe pas en science), mais c'est le plus haut niveau de certitude qui puisse exister à un moment donné.
Des imposteurs de la science (surtout des militants pro-OGM ou pro-glyphosate comme Gérald Bronner ou la Tronche en Biais) ont tendance à inventer du consensus quand ça les arrange. Ils font croire que la science a tranché certains débats alors que ce n'est pas le cas.
- Il y a 2 pièges à éviter avec les consensus scientifiques : les rejeter sans raison valable quand il y en a, et en inventer quand il n'y en a pas
- Les zététiciens et le consensus scientifique
- Voici le schéma qu'ils utilisent régulièrement pour de faire croire que la science a tranché un débat
- Discussion sur la page Facebook de la Tronche en Biais
- Thiloup : on ne débat pas sur un consensus scientifique => il suffit donc d'en inventer un pour clore un débat [1]
- Certains ignorent ce qu'on sait, d'autres inventent ce qu'on ne sait pas (marchand de doutes VS marchands de certitudes)
- La fabrique du consentement passe par la fabrique de certitudes, qui passe par la fabrique de consensus scientifiques, qui passe par une définition erronée du consensus
- Il y a consensus si les scientifiques disent presque tous la même chose, pas si les études disent presque toutes la même chose
- Les pro-NIST font souvent croire que les experts qui n'ont pas exprimé de doutes valident la thèse du NIST. C'est la technique du violeur : elle n'a pas dit non, donc elle pense oui
- Les scientistes s'en tiennent aux études qui disent qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter, mais il est facile de réaliser de études qui ne montrent rien si on regarde seulement là où on est sûr de ne rien trouver