La radicalisation

De
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« Etre radical, c’est prendre les choses par la racine » Karl Marx

Pour Gérald Bronner, l'idéologie est l'expression inconditionnelle d'une idée qui n'est que conditionnellement vraie.


Scepticisme et radicalisation

Certains se demandent pourquoi on doute et nous, on se demande pourquoi ils ne doutent pas.

Les censeurs du 11 Septembre ont essayé d'établie un lien entre le scepticisme (qu'ils appellent complotisme) et la radicalisation.

Ce parallèle a été principalement élaboré en 2014 par Dounia Bouzar, qui a ensuite été citée par Gérald Bronner (biais de confirmation). Mais ce parallèle ne tient pas d'après Romain Caillet et Nicolas Henin (qui relaie Marie Peltier) et Slate

Il y a pourtant une différence entre demander des preuves de la culpabilité d'un suspect et se réjouir qu'un attentat ait eu lieu. On devrait même se réjouir que des musulmans doutent (*) de la culpabilité de Ben Laden, cela ne signifie pas qu'ils se radicalisent, mais qu'ils font preuve d'esprit critique. Et cet esprit critique énerve à la fois les dirigeants d'al-Qaïda (qui ne veulent surtout pas qu'on leur enlève ce qu'ils pensent être un exploit d'al-Qaïda). Ils estiment que le questionnement sur le 11 Septembre "pousserait les musulmans à abandonner le djihad" (les spécialistes de la "déradicalisation" devraient d'ailleurs essayer cette méthode puisqu'il est préférable de s'interroger sur ce qu'on nous a dit plutôt que de devenir djihadiste.


Le fanatisme des néoconservateurs


faire peur aux citoyens, attentats depuis guerre contre terrorisme


Les imposteurs de la déradicalisation prétendent lutter contre le fanatisme, mais ils ne parlent pas de celui de Bush (il se rêvait en bras armé de Dieu) qui a contribué à faire des centaines de milliers de victimes. Mais ceux qui accusent sans preuve des arabes d'avoir organisé le 11 Septembre ne s'émeuvent pas vraiment du massacre de On devrait parler davantage de leur radicalisation.

Bush : soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes


Scepticisme et négationnisme

Certains associent musulman et terrorisme, d'autres associent juif et pouvoir.

Puisqu'ils sont prêts à tout pour défendre la thèse de l'administration Bush (et la vision du monde qui va avec), certains idéologues qualifie les sceptiques du 11 Septembre de négationnistes. Au lieu de les inciter à ne plus avoir de doutes sur le 11 Septembre, ils risquent de les inciter à douter de la Shoah.


Scepticisme et mouvement sectaires

Bronner nous compare à un mouvement sectaire (simplement parce que nous avons l'outrecuidance de demander des preuves de ce qu'on nous a demandé de croire). Miviludes : Radicalisation sur internet, par Valery Rasplus et d'autres imposteurs de l'esprit critique


Scepticisme et opinions politiques

Ceux qui défendent le capitalisme semblent plus facilement tendance à croire sur parole ce qu'on nous dit. Ceux qui le critiquent ont tendance à être plus méfiants. Et l'extrême droite ne sert qu'à discréditer les sceptiques. plus on vote aux extrêmes, plus on est sensible Les censeurs du 11 Septembre font un rapprochement entre l'extrême droite et l'extrême gauche, et leur reprochent de douter davantage de ce qu'on nous dit. Ils semblent penser que l'argent investi par les différents lobbys n'a pas d'influence sur ce qu'ils pensent, qu'ils sont capables de repérer la désinformation quand il la croisent.


L'inversion accusatoire


Le totalitarisme, par Sébastien Fontenelle

La radicalisation des éditocrates


La radicalisation vu par LMSI


Le mot déradicalisation entre dans le dictionnaire.

joue sur la peur (des attentats,


Radicalisation politique et théories du complot - Séminaire RDJ

«  La Tentation radicale  » des sociologues Olivier Galland et Anne Muxel, soutenue par La fondation Jean Jaurès. Bronner en est à « l’initiative scientifique ».

Cette étude est contestée par Le Monde, Libération, Mediapart, Jean Baubérot, Olivier Roy, l'UJFP, LMSI. Libé : "De la «radicalité informationnelle» liée à l’attrait du complotisme chez les jeunes, à la radicalité politique «protestataire», qui pourrait être la «nouvelle norme de politisation » des lycéens"


(*) D'après un sondage relayé par Conspiracy Watch et réalisé pour le think tank Policy Exchange, 96% des britanniques de confession musulmane ne sont pas convaincus par la thèse officielle. Le site identitaire Fdesouche a présenté l'information comme une preuve de "l'échec du vivre ensemble".

Il y a en effet une différence entre : - refuser de croire sur parole un gouvernement - refuser de voir des mini-jupes à des terrasses de café