Le journalisme face au complotisme

De
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Pour lutter efficacement contre les théories farfelues qui circulent sur le 11-Septembre, il faut commencer par les dissocier des vraies zones d'ombre que de nombreux médias ont étudiées.


15 ans après le 11-Septembre, les explications présentées par l'administration US n'ont toujours pas été démontrées. Les cassettes altérées des "confessions" de Ben Laden, les "aveux" de KSM obtenus sous la torture, ou le passeport retrouvé au pied du WTC ne sont pas des preuves convaincantes. C'est pourquoi une majorité de citoyens a des doutes et aimerait que le débat ait lieu sereinement.


Quelques idéologues cherchent à empêcher que le débat ait et qualifient de [www.monde-diplomatique.fr/2015/06/A/53082 complotistes] tous ceux qui s'intéressent à ce sujet. Ces amalgames entre le doute raisonnable et les théories délirantes (qui existent, comme pour n'importe quel événement) ne font que renforcer la défiance des citoyens envers les médias, et contribuent, au final, à faire progresser le complotisme.


Le saviez-vous ?

  • Edward Snowden s'est inspiré d'un des lanceurs d'alerte du 11/9.
  • Le journaliste Glenn Greenwald a des doutes sur le récit de la mort de Ben Laden.
  • La torture n'a apporté aucune information fiable. Pourtant le rapport de la commission d'enquête sur le 11/9 est basé en grande partie sur des informations obtenues ... sous la torture.
  • Nos principaux détracteurs sont membres de l'AFIS, une association qualifiée de lobby pro-OGM par un ancien membre de son Comité scientifique.


Le doute progresse de plus en plus rapidement sur le 11-Septembre : une minorité de citoyens est convaincue par les explications de l'administration US, une autre minorité est convaincue par l'une des thèses alternatives (dont certaines sont effectivement délirantes), et une majorité a des doutes, plus ou moins importants. C'est ce que nous avons expliqué aux médias qui nous ont donné la parole. Pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, nous étudions les faits relatifs au 11-Septembre, ainsi que ses conséquences : guerres en Irak et en Afghanistan, la surveillance de masse, Guantanamo...


Ceux qui veulent croire aux explications officielles sont bien évidemment libres de le faire. Nous souhaitons avoir le droit d'en douter, et de demander par exemple l'accès aux documents classifiés sans raison.