Différences entre versions de « Gérald Bronner »
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− | + | Il reconnait lui-même qu'il ne s'intéresse pas au débat sur le 11-Septembre. Il s'est simplement rendu compte qu'en développant une analyse pseudo-sociologique pour défendre la thèse dite officielle, il était régulièrement invité dans des médias, et se servait ensuite de sa notoriété pour défendre le "progrès technique" (OGM, gaz de schiste...). Pour essayer de discréditer ceux qui contestent ses croyances sur le 11-Septembre, il cherche à faire un lien entre le complotisme et djihadisme, mais ce parralèle ne tient pas d'après [http://twitter.com/romaincaillet/status/601493082987692034 Romain Caillet] et [http://twitter.com/N_Henin/status/782263471941513216 Nicolas Henin]. Il prétend lutter contre le fanatisme, mais il ne parle pas de [http://rue89.nouvelobs.com/-2911 celui de Bush] (il se rêvait en [http://www.liberation.fr/evenement/2003/03/24/bush-se-reve-en-bras-arme-de-dieu_459428 bras armé de Dieu]) qui a contribué à faire [http://www.lesoir.be/842738/article/actualite/monde/2015-04-04/13-million-morts-vrai-bilan-guerre-contre-terrorisme-infographie des centaines de milliers de victimes]. | |
Version du 22 mars 2018 à 00:18
Le sociologue Gérald Bronner est membre du comité de parrainage de l'AFIS (une association qualifiée de lobby pro-OGM par un ancien membre de son Comité scientifique) et a fait partie du conseil d’orientation scientifique d’Areva. Il s'efforce de convaincre l'opinion que ceux qui se méfient des OGM, du gaz de schiste, et du "progrès technique" en général sont des crédules, des croyants. Pour Mediapart, il incarne "une pratique du savoir au service d’une démocratie technocratique peu soucieuse de justice sociale".
Il s'interroge dans son livre La Planète des hommes : "Qui sait si telle recherche sur tel OGM aujourd'hui ne permettra pas de découvrir des formes d'organismes végétaux compatibles avec un voyage interstellaire ?". D'après lui, les risques sanitaires sont très exagérés, le principe de précaution est utilisé de façon abusive, et les lanceurs d'alerte sont des farfelus. Voici l'une de ses conférences devant des représentants de l'industrie pharmaceutique, ou celle-ci donnée pour des semenciers. Il défend aussi le transhumanisme.
L'universitaire Fabrice Flipo a répondu sur Slate.fr à son livre La démocratie des crédules. La thèse de son livre Le Danger sociologique a été critiquée par Mediapart, par Acrimed, par le sociologue Gilles Bastin, par Frédéric Lordon (voir également cette courte vidéo ainsi que celle-ci). Le journaliste Stéphane Foucart a démontré dans Le Monde que le sociologue préféré des industriels était lui-même victime de certains travers qu'il reproche à d'autres.
Sur le "complotisme", Gérald Bronner conseille les sites Hoaxbuster et Conspiracy Watch, qui n'ont aucun doute sur l'assassinat de Kennedy, signe d'une certaine forme de crédulité. Le sociologue Pierre-André Taguieff (dont il dit être l'ami), y voit quant à lui un "complot réel qui semble probable". M. Bronner qualifie également de croyants ceux qui ne partagent pas ses certitudes sur le 11-Septembre. Il part du principe qu'il n'y a aucun doute à avoir, et arrive rapidement à la conclusion que ceux qui ont besoin de preuves afin de croire à la thèse du complot organisé par al-Qaïda se laissent en fait manipuler par des biais cognitifs.
Voici le premier article que nous lui avons consacré => 11-Septembre : Gérald Bronner ou le côté obscur de la sociologie (cet article ne lui a visiblement pas plu).
Nous avons ensuite essayé de comprendre ce qui le pousse à croire à la pseudo-science du NIST.
Il reconnait lui-même qu'il ne s'intéresse pas au débat sur le 11-Septembre. Il s'est simplement rendu compte qu'en développant une analyse pseudo-sociologique pour défendre la thèse dite officielle, il était régulièrement invité dans des médias, et se servait ensuite de sa notoriété pour défendre le "progrès technique" (OGM, gaz de schiste...). Pour essayer de discréditer ceux qui contestent ses croyances sur le 11-Septembre, il cherche à faire un lien entre le complotisme et djihadisme, mais ce parralèle ne tient pas d'après Romain Caillet et Nicolas Henin. Il prétend lutter contre le fanatisme, mais il ne parle pas de celui de Bush (il se rêvait en bras armé de Dieu) qui a contribué à faire des centaines de milliers de victimes.
- Il s'est fait remettre le prix Procope 2014 par Christophe Barbier, Jacques Attali, Caroline Fourest..
- Philippe Val regrette qu'il ait été mis au ban de la sociologie française par ses propres confrères, qu'il soit "un peu seul dans son coin".
- Il est invité dans tous les médias mais il critique le militantisme de ceux qui n'y ont pratiquement jamais accès
- Il reconnait que les complots d'état ne sont pas sa spécialité (à 41.24)
- Echanges à distance entre Gérald Bronner et ReOpen911
- OGM, 11-Septembre : les certitudes de Gérald Bronner
- « On m’a dit que… il paraîtrait que, si j’en crois la rumeur sur France Culture »
- "Les croyants sont généralement plus motivés que les sceptiques"
- Il dénonce à la fois les croyances et le scepticisme
- Réponse à son intervention sur le site Arrêt sur Images
- Il dénonce le fondamentalisme mais il le fait de façon sélective, conformément à sa vision du monde.
- "je vais perdre la face dans un débat, car même si je sais que c’est faux, je ne me suis jamais penché sur les arguments"
- Bronner a tendance à attribuer des intentions à des groupes sociologiques, à dire le bien plutôt que le vrai
- Il explique que le crédule abdique face à la difficulté que représente la recherche de la vérité, soit par paresse, soit par conviction idéologique.
- Bronner dénonce le ricanement qui serait une intimidation à explorer le possible. Il n'a pas toujours le même discours sur le transhumanisme (à 39'07). Pour en savoir plus sur le transhumanisme.
- L'idéologie, c'est la volonté que le vrai se soumette à l'idée que l'on se fait du bien
- Bronner reproche aux sceptiques de "douter a priori de toute forme de version officielle"
- Peut-être Bronner comprendrait-il mieux le ridicule de ses démonstrations s'il cherchait à se les appliquer à lui-même
- L’accusation de conspirationnisme peut injustement disqualifier un adversaire et ce terme ne doit pas servir de repoussoir à toute tentative de critique du monde.
Politique :
- Bronner a des contacts réguliers avec Emmanuel Macron
- Déjeuner à l'Elysée avec François Hollande
- Gérald Bronner défend la loi travail, et s'étonne qu'autant "de gens en France se sentent les compétences de juger"
- Selon lui, "en France, on a une approche trivialement marxiste des questions économiques"
- Bronner, avec Rasplus, Boudon, Gauvrit, Engel, Lecourt, Meyran, Moatti, Sauvayre
- Il dénonce l'exagération de certains risques environnementaux, mais il exagère les risques de la démocratie participative
- C'est toujours à tort qu'on attribue des opinions politiques à une discipline scientifique
- Pour lui, l'enfer vert est pavé de bonnes intentions
- Il reconnait qu'il a une position minoritaire parmi ses collègues, et explique que "la sociologie n'est pas un sport de combat" (dernier paragraphe)
- Bronner signe le manifeste du Printemps Républicain, il est l'ami de Gilles Clavreul, et apprécie Laurent Bouvet.
- Gérald Bronner trouve que la société fonctionne et que Frédéric Lordon manque d'esprit critique
- Il dénonce la gauche moralisatrice
- Gérald Bronner, à propos de Jean-Luc Mélenchon, qui serait un "perturbateur endoctriné"
- La CGT et les Insoumis auraient organisé un "traquenard social" contre Emmanuel Macron
- D'après lui, l'avenir de l'espèce humaine se jouera dans l'espace
- Bourdieu vs Bronner, suite
- Revue Frustration : En mettant dans un même ouvrage les rumeurs les plus farfelues (...) et les doutes populaires à l’égard, par exemple, de la sécurité des installations nucléaires, Bronner contribue à salir les seconds du ridicule des premiers