Frédéric Lordon
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Le complotisme :
- Le complot des anticomplotistes (réponse de Conspiracy Watch)
- Conspirationnisme, la paille et la poutre (réponse de Luftmenschen)
- Macron décodeur-en-chef (réponse de CW)
- Le complotiste de l'Élysée (réponse de CW)
- Voir aussi : Complotisme, un anathème commode, par Le Monde diplomatique (réponse de CW)
- Déconstruire des mythes, pulvériser les illusions rassurantes, déchiqueter les fables
- Des formes de pensées qui, spontanément accordées par une même foi, produisent des discours identiques en dehors de toute coordination et de toute orchestration
- Les fact-checkeurs font du gardiennage de cadre
- Lordon et l'accusation de complotisme comme arme d'une classe pour écraser l'autre
- Contre Lordon, un spinoziste du dimanche, ses thèses sur l'anti-complotisme
- Il cherchait les forces motrices qui étaient derrière leurs comportements
- Gérald Bronner n'est pas fan de Frédéric Lordon
Le renversement du sens des mots :
- Macron travestit en mots ce que vous poursuivez en actes La défiguration par la langue, et je dirais même la défiguration de la langue, c'est là un domaine où incontestablement vous excellez
- Le dévoiement du langage, le retournement du sens des mots
- À ce niveau, dévoyer les mots, c'est conchier les choses Le respect minimal du sens commun des mots. Les mots ont été privés de sens. L'impasse des mots Orwell
- La trahison du réel par le discours
- La lecture renversée est un opérateur très puissant
- Les vrais radicalisés sont au pouvoir
- Le mode projectif-inversé (..) les véritables radicalisés, ce sont eux les électeurs du centre contre les valeurs de la démocratie
- Pour Gérald Bronner, Lordon invoque le peuple et la trahison dont il serait victime par les élites => Bronner invoque la science et la trahison dont elle serait victime
- L'inversion lexicale est un symptome du déni Salaire, Travail, Profit
- Lordon à HEC, c'est un peu comme un dîner de cons inversé
- Des grands soirs, il s'en produit pas tous les quatre matins (1'04'30) Il faut la vraie bombe qui écrabouille tout (1'06'30)
- Les vrais forcenés sont ceux dont le pouvoir, joint à l'acharnement, produisent ce genre de situation
- Orwell a dit le tour de langage propre au pouvoir dictatorial : l'inversion, en fait la négation, systématique des choses par les mots
- Macron détruit le langage et le sens des mots Le peuple va démolir ses démolisseurs
- Macron ne cesse de parler de lui sans s'en rendre compte. Entre défiguration des mots et aveux projectifs inconscients, votre mandat aura été comme une gigantesque performance dans le langage
- Macron et le mensonge
- Eviter les deux écueils symétriques de voir du fascisme partout ou de le voir trop tard
- Détruire le capitalisme avant qu'il ne nous détruise La vraie prise d'otages, c'est celle du capital
- Les médias pourfendeurs vertueux des fake news deviennent les arroseurs arrosés
- Macron et le peuple de bâtisseurs Vous détruisez les libertés, vous détruisez les droits fondamentaux, vous détruisez le tissu social, vous détruisez la planète, vous détruisez la langue, vous détruisez les corps Fontenelle
- C'est la finance qui prend le monde en otage
- L'ironie de retourner les catégories du DSM (dominant en situation minoritaire) contre le système dont il est l'émanation
- Se peut-il que le schème général de l'inversion, qui rend assez bien compte des obsessions anticomplotistes et anti-fake news, trouve, à cet étage aussi, à s'appliquer ? Renversement du lien du désir et de la valeur
- Théorie économique : tout est mis cul par dessus tête
- Le macronisme tue
- Retourner la violence des sociopathes contre soi
- Pour sauver la Terre afin de sauver les hommes, il faudra sortir du capitalisme. La logique trouvera à faire son chemin
- Les forcenés ne sont pas ceux qui sont managés mais ceux qui managent. Le respect élémentaire du sens commun des mots — détruit avec l'effondrement délibéré de la langue. Ils ne sont pas poursuivis pour ce qu'ils sont mais pour ce qu'ils font. L'envie de détruire ce qui les détruit. Dans la langue macronienne, on dit totalement vrai, mais sans le savoir et par inversion projective. [Quand les citoyens ne sont pas entendus], les moyens changent. Ce monde totalement renversé. On ne sait pas si le plus étonnant est qu'ils y croient ou qu'ils soient à ce point étonnés que les autres n'y croient plus. Le centre de gravité du corps politique se déplace avec ses pointes. La radicalisation première est celle de l'oligarchie
- Macron et le capitalisme qui ne pourrait plus tenir que par "des régimes autoritaires" il ne tient plus ses promesses
- Qui sont les radicalisés ? Qui sont les criminels ? Qui sont ceux qui terrorisent ? Si la croyance collective est détruite, la légitimité est détruite à son tour. Les croyances évoluent avec ce qu'elles ont sous les yeux. La croyance collective est en train de se déplacer. Ce que les médias ne voient pas, cela n'existe pas. La ténacité de quelques journalistes a fait craquer la carapace de cécité et de silence. Il ne voit pas en tout cas que, projectivement, elle ne parle que de lui. Avec la démolition pure et simple du langage, le renversement projectif est l'une des propriétés les plus inconscientes et les plus systématiques de la langue macronienne. Dont la vérité d'à peu près tous les énoncés peut être restaurée par la simple opération de la mise sens dessus dessous. Le reflet inversé d'un bloc de pouvoir. Il faut prendre les mots au sérieux et les décoller de leurs usages habituels où les pouvoirs aiment les enfermer