Gérald Bronner

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Le sociologue Gérald Bronner est membre du comité de parrainage de l'AFIS (une association qualifiée de lobby pro-OGM par un ancien membre de son Comité scientifique) et du conseil scientifique d’Areva. Il s'efforce de convaincre l'opinion que ceux qui se méfient des OGM, du gaz de schiste, et du "progrès technique" en général sont des crédules, des croyants. Il s'interroge dans son dernier livre : "Qui sait si telle recherche sur tel OGM aujourd'hui ne permettra pas de découvrir des formes d'organismes végétaux compatibles avec un voyage interstellaire ?"


D'après lui, les risques sanitaires sont très exagérés, le principe de précaution est utilisé de façon abusive, et les lanceurs d'alerte sont des farfelus.

Voici l'une de ses conférences devant des représentants de l'industrie pharmaceutique, ou celle-ci donnée pour des semenciers.

L'universitaire Fabrice Flipo a répondu à son livre La démocratie des crédules dans cet article publié sur Slate.fr.

Le journaliste Stéphane Foucart a démontré dans un article publié dans Le Monde que le sociologue préféré des industriels était lui-même victime de certains travers qu'il reproche à d'autres.

Philippe Val regrette qu'il ait été mis au ban de la sociologie française par ses propres confrères, qu'il soit "un peu seul dans son coin".

Sur le "complotisme", Gérald Bronner conseille les sites Hoaxbuster et Conspiracy Watch, qui n'ont aucun doute sur l'assassinat de Kennedy, signe d'une certaine forme de crédulité.

M. Bronner qualifie également de croyants ceux qui ne partagent pas ses certitudes sur le 11-Septembre. Il part du principe qu'il n'y a aucun doute à avoir, et arrive rapidement à la conclusion que ceux qui refusent de croire sans preuve la thèse qui nous a été présentée se laissent en fait manipuler par des biais cognitifs.




Voici l'article que nous lui avons consacré : 11-Septembre : Gérald Bronner ou le côté obscur de la sociologie


Gérald Bronner reconnait lui-même qu'il ne s'intéresse pas au débat sur le 11-Septembre. Il s'est simplement rendu compte qu'en développant une analyse pseudo-sociologique pour défendre la thèse officielle du 11/9, il était régulièrement invité dans des médias, et se servait ensuite de sa notoriété pour défendre le "progrès technique" (OGM, gaz de schiste...). Pour essayer de discréditer ceux qui contestent ses croyances sur le 11 septembre, il cherche à faire un lien entre le complotisme et djihadisme, alors que ce lien est loin d'être aussi évident. S'il voulait vraiment lutter contre le fanatisme, il parlerait de celui-ci qui a fait des centaines de milliers de victimes.



Gérald Bronner s'est fait remettre le prix Procope 2014 par Christophe Barbier, Jacques Attali, Caroline Fourest..